Découvrez le clip de Marc Nammour aka La Canaille qui porte un message fort dans son single Jamais Nationale.
N’hésitons pas à l’répéter
L’heure est grave l’état d’urgence est décrété
Non pas question d’garder le silence
Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences
Ici ça pue j’ai la nausée
Une profonde indignation comment rester les bras croisés
Cette voix c’est le poison qui tourne en rond dans son bocal
Mon identité ne sera jamais nationale
La Canaille s’adresse aux humanistes aux militants aux convaincus pour crier haut et fort que son identité est plurielle cosmopolite et bigarrée. Qu’elle voit la différence comme une richesse, une nécessité pour construire et appréhender le monde. Qu’elle se définit sans papier. Qu’elle déteste le terme de clandestins et d’étranger. Qu’elle s’affranchit du carcan des frontières. Qu’elle n’a que faire du tampon officiel d’une carte ou d’un passeport et que si elle s’écoutait elle en ferait un grand feu de joie.
Réalisé par Jérome Boivin a.k.a Pépouse Man
Texte: Marc Nammour
Musique: Mathieu Lalande
Paroles :
Mais écoute là cette voix dégueuler sur les ondes
Cette voix venue tout droit du territoire des ombres
Cette voix immonde qui prend du poids et des galons
Qui sait comment se faire mielleuse pour séduire dans les salons
Cette voix aux multiples gorges qui se décharge
Habitée d’une haine si virulente qu’elle en est barge
Du cadre à l’ouvrier jusqu’au commissaire
Cette langue de vipère s’accommode très bien de la misèreN’hésitons pas à l’répéter
L’heure est grave l’état d’urgence est décrété
Non pas question d’garder le silence
Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences
Ici ça pue j’ai la nausée
Une profonde indignation comment rester les bras croisés
Cette voix c’est le poison qui tourne en rond dans son bocal
Mon identité ne sera jamais nationaleCette voix sinistre est d’humeur assassine
Elle s’évertue à plonger la tête immigrée dans la bassine
Déteste ses racines, traque son taux de mélanine
Reproche l’odeur de sa cuisine ou la largeur de ses narines
Le traite comme un danger roule son nom dans la farine
Ses théories sont consanguines parle de flingues de carabines
Défend une France en blanc ou en bleu Marine
Alors le porc et sa portée de gorets s’en lèchent les babinesN’hésitons pas à l’répéter
L’heure est grave l’état d’urgence est décrété
Non pas question d’garder le silence
Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences
Ici ça pue j’ai la nausée
Une profonde indignation comment rester les bras croisés
Cette voix c’est le poison qui tourne en rond dans son bocal
Mon identité ne sera jamais nationaleCette voix n’a pas de couleur comme la connerie ou l’ignorance
Elle puise sa force dans la douleur l’humiliation et les offenses
C’est l’éloquence pour nous monter les uns contres les autres
Elle te rabâche en continu qu’y a l’étranger et y a les nôtres
Mon identité elle est plurielle elle est changeante
Et heureusement elle n’hésite pas à prendre la tangente
Elle s’inspire de toute culture, s’inspire de toute étoile
Elle a les bras ouverts et considère tout homme à son égal
Mais cette voix veut me tirer vers le fond
C’est cette voix encore une fois que je combats sans rémission
Dressé contre son ordre contre sa morale
Mon identité ne sera jamais nationaleN’hésitons pas à l’répéter
L’heure est grave l’état d’urgence est décrété
Non pas question d’garder le silence
Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences
Ici ça pue j’ai la nausée
Une profonde indignation comment rester les bras croisés
Cette voix c’est le poison qui tourne en rond dans son bocal
Mon identité ne sera jamais nationaleJamais nationale jamais jamais nationale
Mon identité ne sera jamais nationale