Le Prince Harry a récemment fait la une des journaux après avoir révélé qu’il avait eu recours à un psy pour faire face à la mort de sa mère.
Une épidémie de suicide chez les hommes est actuellement en train proliférer au Royaume-Uni. Elle est observée en particulier chez les moins de 45 ans, soulevant l’attention sur les problèmes de santé mentale qui peuvent les toucher.
Toutefois, une étude publiée par son Office National des Statistiques révèle que les jeunes femmes sont plus susceptibles de développer des problèmes de santé mentale que les jeunes hommes. Il est toutefois difficile d’en établir les raisons exactes. On ignore s’ils résultent dune forte stigmatisation sociale ou s’il existe effectivement une prévalence statistique plus élevée de la maladie mentale chez les jeunes femmes.
L’enquête sur le bien-être des personnes de 16 à 24 ans au Royaume-Uni a révélé qu’en général, les rapports médicaux sur les problèmes de santé mentale ne cesse d’augmenter. Le nombre de jeunes admis dans les hôpitaux pour des symptômes de dépression ou d’anxiété est passé de 18% en 2009-2010, à 21% en 2013-2014. Cette hausse s’explique principalement par le fait que les personnes concernées par ces symptômes étaient des jeunes femmes. Cette même enquête à révélé qu’elles avaient obtenu des scores nettement inférieurs en bien-être mental.
Au cours de la période 2014-2015, une jeune femme sur quatre a signalé des problèmes de santé mentale, comparativement à un jeune homme sur six !
Les indicateurs liés à la satisfaction de la vie et au bonheur accusent une forte baisse chez les sujets moins âgés. Il semblerait que les16-19 ans et les 20-24 ans voient le futur avec moins d’entrain.
De plus, la satisfaction sexuelle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, quoique l’écart diminue assez rapidement.
Quant aux Français, ils ne sont pas trop malheureux. Lors de la Journée Internationale du bonheur en mars dernier, trois quarts des personnes sondées se sont estimées heureuses et 86 % ont ajouté que la famille et les amis contribuaient beaucoup à leur bien-être. 69 % d’entre elles ont avoué qu’une activité collective leur procurait de la joie au quotidien.
Face à cette optimisme, on pourrait tenter l’art de vivre à la française pour venir à bout du stress et de la mélancolie.