À l’annonce de l’élection de Donald Trump, le monde a vacillé, et le microcosme NBA n’a pas fait exception.
Un boycott de la Maison Blanche ?
Il est de tradition que l’équipe championne de NBA rende visite au président chez lui, à la Maison Blanche, après leur sacre. Seulement, pour cette année, cela semble mal engagé. Les champions en titre, les Cleveland Cavaliers, devaient d’ailleurs respecté cette coutume ce jeudi. Oui oui, le même jour où Trump doit rencontrer Barack Obama, il devait aussi rencontrer les récents champions. Du coup, son emploi du temps pourrait bien s’alléger car, Jalen Rose, consultant sportif pour ESPN, l’annonce tout de go : les joueurs NBA risquent fort de boycotter cette visite pour les années à venir.
« Pendant sa campagne électorale, Donald Trump est devenu un personnage politique clivant, insultant au passage énormément de personnes[…]retenez-bien mes mots, il y aura des joueurs qui déclineront l’opportunité de visiter la Maison Blanche durant sa présidence »
LeBron James, natif d’Akron (la banlieue de Cleveland), superstar des Cavaliers et actuel champion NBA, était par exemple présent aux côtés d’Hilary Clinton, dans son bastion de Cleveland au soir des résultats. Nul doute que cet icône de la NBA, militant anti-racisme, s’opposera à échanger sourires et poignées de main avec Trump.
Des discours à l’encontre de l’identité NBA
De plus, LeBron James ne sera probablement pas le seul. La National Basketball Association est depuis longtemps considérées comme une des ligues sportives les plus progressistes au monde. Aux Etats-Unis, le premier sportif noir évoluait en NBA. Le premier sportif américain encore en activité à assumer publiquement son homosexualité était également un NBAer. Les discours de Trump, qui s’en prenaient régulièrement aux minorités ethniques, vont donc clairement à l’opposé de la philosophie d’ouverture de la ligue américaine de basket.
Outre Lebron James, on retrouve par exemple DeMar Derozan, joueur américain de la franchise de Toronto, qui préfère simplement éluder le sujet. Probablement trop douloureux.
« Ah, non, je ne vais pas en parler. Pas question ! C’est une parodie, une vaste blague »
David West, pour sa part sous contrat avec les Golden State Warriors est plus virulent.
« Tout ce conte de fées comme quoi Barack Obama a réussi à créer une société utopique post-raciale, c’est de la m**** ! Ce pays n’a pas changé d’un iota »
Pendant ce temps-là, sur Twitter
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— DWade (@DwyaneWade) 9 novembre 2016
— kslife (@kevin_seraphin) 9 novembre 2016