Aujourd’hui, on célèbre la Journée Mondiale du paludisme. Cette maladie parasitaire est considérée comme l’une des plus meurtrières au monde, tuant presque 3 000 personnes par jour, et un à trois millions de personnes par an. En Afrique, elle est la première cause de mortalité infantile. A l’exception de la Guyane, la France est épargnée par ce fléau, car tous les cas recensés proviennent de migrants de l’Afrique subsaharienne.
Le paludisme, également appelé malaria, est transmis à l’homme par des piqûres de moustique, plus précisément de l’anophèle femelle. Autrefois assimilé à une maladie des zones marécageuses – palud veut dire marais en vieux français -, des chercheurs ont finalement mis à jour en 1880 le parasite qui en est la cause. Il s’agit du plasmodium, un organisme unicellulaire dont l’anophèle femelle est le vecteur, ainsi que l’hôte définitif.
La maladie se manifeste par une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées et des vomissements. Elle s’accompagne également de frissons, et de sueurs importantes. Elle peut atteindre un stade neurologique, débouchant sur des convulsions ou un coma mortels.
Toutefois, le paludisme est une maladie dont on peut se protéger et qui peut être soignée. A titre préventif, les voyageurs vers les régions à risque doivent suivre un traitement médicamenteux à base d’antipaludéens. Il est également possible d’utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide ou des répulsifs à vaporiser sur la peau et les vêtements. Enfin, évitez les zones rurales. Et les marécages.