Âgé aujourd’hui de 71 ans, le quasi-éternel guitariste des Rolling Stones est en pleine forme. Si sa période drogues dures est depuis longtemps derrière lui, Keith conserve tout de même quelques petites habitudes pas toujours très recommandables. Let’s rock.
Keith Richards est presque indestructible, il a pris toutes les substances possibles et imaginables, il est aussi tombé d’un cocotier se brisant plusieurs côtes et a absorbé des doses d’alcool normalement létales pour n’importe quel être humain normalement constitué. Si Phil Rudd, batteur historique d’AC/DC, a tendance à débloquer fortement lorsqu’il consomme de l’alcool et des psychotropes, Richards est plutôt posé et réfléchi.
Le guitariste britannique le plus célèbre de sa génération aux licks et riffs de guitare inoubliables a longtemps parfaitement incarné l’adage « Sex Drugs and Rock’n Roll » même si son délire à lui c’était surtout les drogues et le Rock. Il a traversé plusieurs décennies avec sa guitare à la main et une aiguille plantée dans l’autre bras, frôlant bien souvent la mort. Tout cela a évidemment participé à la construction de sa légende, Richards est définitivement un Rockstar.
Concernant son usage de drogues dures, il a englouti une quantité insondable de substances diverses et variées entre les sessions d’enregistrement en studio, avant, pendant, et après les concerts, et durant son temps libre. Pour le guitariste, cet usage complètement décomplexé des drogues lui a avant tout permis d’être créatif et des composer les hymnes les plus célèbres des Rolling Stones. On ne demande qu’à le croire, cela fait plus de 50 ans que son groupe de vétérans du Rock continue de parcourir le monde entier et de remplir les plus grands stades.
Alors qu’il affiche aujourd’hui 71 ans au compteur, Keith Richards a décidé de lever un peu le pied et de remplacer les injections par un cocktail un peu moins radical, il s’en tient désormais au cannabis et à quelques verres d’alcool, surtout du vin.
Lors d’une récente interview, Keith Richards a confirmé qu’il commençait toujours sa journée en fumant un petit joint. Cette habitude matinale est un petit plaisir coupable qu’il s’accorde. Tout cela reste plutôt « light » quand on connait un tant soit peu les anciennes habitudes de l’intéressé. Voici donc le petit conseil de Keith pour commencer la journée de la meilleure des façons.
Le guitariste qui prépare son prochain album baptisé « Crosseyed Heart » a déclaré :
« Je fume régulièrement un joint le matin. C’est un truc de californien. »
« Le plus cool ensuite c’est de prendre une carte des États-Unis et de regarder d’où provient l’herbe que je fume. Du vert, du vert et encore du vert. Cependant, Je ne sais pas si c’est une bonne chose sur le long terme ».
L’artiste n’hésite pas à citer Winston Churchill lorsqu’on lui demande de jeter un regard honnête sur ses expériences passées et son usage des drogues dures. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est plutôt en accord avec la philosophie de Churchill même s’il a surement poussé ses expérimentations de substances diverses et variées beaucoup plus loin que lui.
Il a d’ailleurs déclaré :
« Parlons franchement, je suis on ne peut plus d’accord avec la philosophie de Churchill à propos de l’alcool. Comme il le disait si bien « j’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées ». J’ai le même avis concernant la dope et ce genre de choses. Ces expériences m’ont permis d’en apprendre beaucoup sur moi et sur les autres. »
Ce papy définitivement Rock n’ Roll reste donc un optimiste convaincu. A la vue de sa carrière jalonnée de succès, de concerts hors-normes et de ventes de disques pharaoniques (on parle de 200 millions d’albums) avec les Rolling Stones, on pourrait difficilement lui donner tort.