La liste complète des aides financières pour acheter une voiture électrique

Si vous envisagez d'acheter une voiture électrique, voici les aides financières auxquelles vous pourrez prétendre !

Acheter une voiture électrique représente un coût assez élevé. En revanche, de nombreuses personnes souhaitent réellement se lancer dans cet investissement. Sachez d’ailleurs qu’il existe des aides financières pour soulager le prix final.

Des aides financières pour financer son véhicule électrique

L’achat d’un véhicule électrique représente un investissement assez important. Mais comme dit précédemment, des aides financières ont vu le jour pour réduire le coût. Une bonne nouvelle donc pour celles et ceux qui souhaitent investir dans ce type de transport.

En revanche, avec la réduction du budget alloué à ces subventions en 2025, certaines aides ont tout de même disparu ou revu à la baisse. Il a tout de même plusieurs options qui vous permettront d’alléger la facture, aussi bien au niveau national que local.

Le bonus écologique est sans doute l’aide financière la plus connue lorsqu’il s’agit d’acheter un véhicule électrique. Son montant dépend de plusieurs critères. C’est notamment le cas du revenu fiscal de référence du demandeur et des caractéristiques du véhicule.

Pour être éligible, la voiture doit respecter certaines conditions strictes. Il faut qu’elle coûte moins de 47 000 euros. Elle ne doit pas dépasser un poids maximal de 2,4 tonnes. Et il faut conserver le véhicule pendant un an ou avoir minium 6 000 km.

Le montant de l’aide financière varie selon les revenus. Elle est de 4 000 euros pour un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 16 300 euros. De 3 000 euros pour un revenu compris entre 16 300 euros et 26 200 euros.

Et de 2 000 euros pour un revenu supérieur à 26 200 euros. Les résidents des départements d’outre-mer bénéficient d’une majoration de 1 000 euros. Et ce, quelle que soit leur situation. Il y a une autre aide financière méconnue.

Des coups de pouce à connaître

Il s’agit des certificats d’économies d’énergie (CEE). Ces derniers s’associent habituellement à la rénovation énergétique des logements, mais depuis 2025, ils s’appliquent aussi aux voitures électriques.

Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie à financer des initiatives écologiques, dont l’achat de véhicules propres. Renault et Stellantis sont actuellement les deux seuls constructeurs à proposer cette aide financière.

Elle concerne aussi bien les voitures particulières neuves que les quadricycles légers et lourds, ainsi que les véhicules rétrofités et utilitaires légers. Le montant des CEE dépend du type de véhicule et du constructeur.

Il est de 310 euros pour une voiture neuve chez Renault, de 240 euros pour un quadricycle électrique et de 353 euros pour un véhicule neuf chez Stellantis. Si cette aide financière est plus avantageuse pour les professionnels, elle reste un tout de même intéressante pour les particuliers qui veulent réduire leur facture.

Le leasing social, lancé en 2024, permettait aussi aux foyers modestes d’avoir une voiture électrique pour une mensualité d’environ 100 euros. L’État prenait alors en charge une partie du coût d’achat avec une subvention qui pouvait atteindre 13 000 euros.

Des changements mis en place par le gouvernement

Face au succès du programme, les inscriptions ont pris fin en février 2024. Le gouvernement a confirmé le retour du leasing social pour le second semestre 2025. En revanche, le montant des subventions va réduire. Les mensualités devraient se montrer plus élevées que lors du lancement initial.

Pour en bénéficier, il faut habiter en France, avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros, parcourir plus de 8 000 km par an pour des raisons professionnelles. Et habiter à plus de 15 km de son lieu de travail et utiliser son véhicule pour s’y rendre.

En plus des aides financières nationales, certaines régions et métropoles proposent des subventions pour l’achat d’un véhicule électrique. C’est notamment le cas dans les zones à faibles émissions (ZFE). En revanche, plusieurs collectivités ont réduit ou supprimé leurs aides en raison des restrictions budgétaires.

Par exemple, les Bouches-du-Rhône ont mis fin à leur programme dès 2022. L’Île-de-France a alors suivi fin 2024 en supprimant son dispositif « Véhicules propres ». Ce dernier permettait d’obtenir entre 2 250 et 9 000 euros d’aides financières.