La prime d'activité peut aider nombre de Français. Cependant, attention, la CAF est très claire concernant les revenus à ne pas franchir.
Parmi les coups de pouce de la CAF, on peut citer la prime d’activité. Attribuée aux plus nombreux, cette dernière est touchée si vous ne dépassez pas certains revenus.
Tout savoir sur la prime d’activité
La prime d’activité en France, mise en place en 2016, se définit comme un complément de revenus destiné aux travailleurs modestes. Gérée par la CAF ou la MSA pour les travailleurs agricoles, elle encourage l’emploi et la reprise d’activité.
Son montant se veut ainsi calculé individuellement en fonction des ressources et des charges familiales. Il intègre un montant forfaitaire majoré selon le nombre de personnes à charge, 61 % des revenus professionnels.
Mais aussi d’autres bonifications individuelles, déduisant les ressources du foyer. Pour être éligible, il faut avoir au moins 18 ans, percevoir des revenus modestes et résider en France toute l’année.
Les travailleurs détachés temporairement en France ne se voient donc pas éligibles. La demande se fait en ligne sur le site de la CAF, où une simulation est également possible.
Cette fameuse prime se voit versée dès le mois de la demande. Elle est ainsi réévaluée trimestriellement en fonction des déclarations de ressources.
Cette aide, cruciale pour de nombreux foyers, se veut ainsi ajustée en fonction des augmentations de revenus. Depuis la hausse du SMIC en mai 2023, le plafond d’éligibilité est d’environ 2 074 euros, variant selon la situation familiale et le nombre d’enfants à charge.
Une aide revue à la hausse
Il n’y a pas de limite d’âge pour la prime d’activité. En effet, seuls les critères de revenu sont pris en compte, lesquels varient selon la situation familiale et le nombre d’enfants à charge.
Les travailleurs de 25 ans et plus peuvent ainsi opter pour le RSA, bien que ces deux aides ne soient pas cumulables sauf dans des cas spécifiques. Selon le Code de la Sécurité sociale, les prestations de la CAF ou de la MSA sont ajustées pour suivre l’inflation.
Ainsi, depuis le 1ᵉʳ avril, la prime d’activité, y compris le RSA, l’AAH, les allocations familiales, l’AEEH, la Paje, le Cmg ont augmenté. Un décret récent a fixé les nouveaux montants mensuels à 622,63 euros par mois contre 595,25 euros auparavant.
Un couple sans enfants aura le droit jusqu’à 933,95 euros mensuels. Quant à une personne seule avec un enfant à charge, elle recevra aussi 933,95 euros.
Un couple avec un enfant touche jusqu’à 1 120,74 euros par mois après revalorisation. Pour 2024, le plafond de revenu pour être éligible à la prime d’activité est de 1 935 euros pour une personne seule et de 3 155 euros pour un couple avec un enfant.
Les bénéficiaires peuvent profiter des ajustements depuis avril. Cependant, depuis peu, la CAF a revu son mode d’attribution et vous devez faire attention à ne pas dépasser certains montant pour y avoir le droit.
La prime d’activité sous condition de revenus
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, des modifications notables ont fait l’objet d’un constat grâce au bonus d’activité et au RSA. Cette aide vise à encourager les travailleurs aux revenus modestes à poursuivre ou à reprendre une activité professionnelle.
Le bonus d’activité, instauré par le gouvernement français, vise à soutenir financièrement les travailleurs aux ressources limitées. Il offre un complément de revenu pour rendre le travail plus attractif que le recours exclusif à l’aide sociale.
Pour bénéficier du bonus d’activité, il est nécessaire de remplir plusieurs critères, une personne célibataire sans enfant doit gagner au moins 595,25 euros par mois.
Un couple avec deux enfants doit percevoir au moins 1250,04 euros par mois. Un célibataire avec trois enfants doit gagner au moins 1309,56 euros par mois.
Un couple avec trois enfants doit percevoir au moins 1488,14 euros par mois, avec une somme de 238,10 euros ajoutée pour chaque personne supplémentaire. Le bonus d’activité s’adresse à diverses catégories de personnes.
Les salariés et fonctionnaires, les étudiants, stagiaires et apprentis, mais aussi les personnes en congé parental, sabbatique ou sans solde. Enfin, les travailleurs indépendants, agricoles et non-agricoles âgés de plus de 18 ans se disent concernés.