L'Arcom va tout faire pour supprimer les IPTV en France avec son plan "anti-piratage"

Les IPTV en France, c'est bientôt de l'histoire ancienne... L'Arcom sort les dents, en dévoilant un plan qui devrait en freiner plus d'un.

L’Internet Protocol Television (IPTV) est une technologie permettant de diffuser des programmes télévisés via des réseaux internet. Face à une recrudescence de ce système illégale, l’Arcom sort l’artillerie lourde.

IPTV : une alternative pour regarder ses programmes

L’IPTV offre une alternative aux modes de diffusion traditionnels comme le câble ou le satellite. En 2025, l’IPTV connaît une popularité croissante en France, avec une multitude de fournisseurs proposant des services variés.​

Cependant, plusieurs services IPTV légaux se distinguent sur le marché français. C’est par exemple le cas de NexusIPTV, reconnu pour sa fiabilité.

Ce dernier offre ainsi une large gamme de chaînes et de contenus à la demande en qualité FHD et 4K. ​MonstreamTV, apprécié pour sa diversité de chaînes et son interface conviviale, propose des abonnements adaptés aux besoins des utilisateurs.

Vesion TV quand a lieu, propose une offre une variété de chaînes internationales et locales, avec une qualité de streaming élevée. E France, l’utilisation de l’IPTV n’est pas illégale.

Cependant, accéder à des contenus protégés par des droits d’auteur sans autorisation constitue une infraction. Les services IPTV diffusant des chaînes sans licence appropriée sont considérés comme illégaux, et leurs utilisateurs peuvent être tenus responsables. ​

Les autorités françaises ont intensifié leurs efforts pour lutter contre l’utilisation illégale de l’IPTV. Les utilisateurs de services IPTV illégaux peuvent être considérés comme complices de violation du droit d’auteur.

Ce que les Français encourent

Des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 300 000 euros d’amende et trois ans de prison attendent ceux qui ont recours à un IPTV. En octobre 2024, des mesures ont été renforcées pour sanctionner les utilisateurs de ces services illégaux.

Les autorités peuvent désormais identifier et poursuivre les consommateurs de contenus piratés. Ils mettent en avant la responsabilité individuelle dans la lutte contre le piratage. ​

En janvier 2025, Europol a démantelé un réseau de diffusion illégale de contenus sportifs et autres. Ces derniers opèrent dans plusieurs pays européens, dont la France.

Cette opération a conduit à l’arrestation de 11 personnes et à la saisie de serveurs et d’équipements liés à la diffusion illégale de plus de 2 500 chaînes TV. Elle a donc touché plus de 22 millions d’utilisateurs dans le monde.

Bien que l’IPTV offre une flexibilité et une variété de contenus attrayantes, il se veut essentiel pour les consommateurs français de s’assurer de la légalité des services utilisés. Vous pouvez pourtant opter pour des fournisseurs IPTV légaux.

L’Arcom lutte contre les IPTV illégaux

Face à la montée en puissance de l’IPTV illégal, qui permet d’accéder à des chaînes payantes à moindre coût, l’Arcom a renforcé ses actions. À l’occasion du match PSG-OM, l’autorité a coordonné le blocage de 171 noms de domaine.

Et ce, en collaboration avec les diffuseurs comme DAZN et BeIN Sports, ainsi que l’Association pour la Protection des Programmes Sportifs (APPS). Un plan d’action en deux temps a fait l’objet d’une définition pour perturber les flux pirates.

Une première vague de blocages 30 minutes avant le coup d’envoi a fait l’objet d’une création, suivie d’une seconde intervention après le début du match. L’objectif est de rendre l’accès aux flux pirates plus difficile en neutralisant les plateformes les plus populaires.

Si 171 sites ont été bloqués ce soir-là, ce chiffre reste inférieur aux 340 domaines suspendus lors du match aller en octobre 2024. L’Arcom explique cette baisse par l’effet dissuasif des actions répétées, qui réduiraient progressivement le nombre de services illégaux.

Afin de rendre ses interventions plus efficaces, l’Arcom a investi 200 000 euros dans des outils automatisés. Ces derniers détectent un blocage plus rapide des sites pirates.

Parmi ces nouveautés, DAD (Dispositif-Actualisation-Décision). Un logiciel permettant aux diffuseurs de signaler un service illégal en fournissant une preuve horodatée.

Depuis le début de l’année 2025, l’Arcom aurait ainsi neutralisé 1 293 noms de domaine pirates. Un chiffre proche du total atteint sur l’ensemble de l’année 2023.