Le chômage et le RSA supprimés si vous n'êtes pas en possession de cette nouvelle attestation

Et si le chômage et le RSA disparaissaient ? C'est ce qui attend les allocataires qui n'ont pas cette attestation en leur possession.

En 2025, la France a mis en œuvre des réformes concernant l’assurance chômage et le Revenu de Solidarité Active (RSA). D’ailleurs, si vous n’êtes pas en possession de cette attestation, vous risquez de voir vos allocations vous passer devant.

Chômage : une réforme à leur avantage

À compter du 1ᵉʳ avril 2025, le système d’indemnisation du chômage a fait l’objet d’une modification. Et ce, pour offrir une plus grande stabilité aux allocataires.

Désormais, le montant de l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) se voit mensualisé sur une base fixe de 30 jours calendaires, quel que soit le mois. Cette mesure vise à uniformiser les versements et à simplifier la gestion des allocations pour les bénéficiaires. ​

Par ailleurs, les conditions d’indemnisation ont été ajustées en fonction de l’âge des demandeurs d’emploi. Les allocataires âgés de 53 et 54 ans voient leur durée d’indemnisation maximale réduite à 18 mois, alignée sur celle des plus jeunes.

Ce n’est qu’à partir de 55 ans que la durée maximale pour se voir indemniser voit portée à 22,5 mois. Pour ceux qui demandent un emploi de 57 ans et plus, cette durée atteint 27 mois.

Ces ajustements reflètent une volonté d’adapter le système d’indemnisation aux réalités du marché du travail. Mais aussi aux perspectives de retour à l’emploi des différentes tranches d’âge. ​

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, une réforme du RSA a été mise en place pour renforcer l’accompagnement des Français vers une insertion professionnelle durable. Cette réforme introduit plusieurs nouveautés majeures.​

RSA : des changements majeurs

D’abord, les bénéficiaires du RSA sont désormais automatiquement inscrits à France Travail. Le nouvel organisme chargé de l’accompagnement vers l’emploi.

Cette inscription vise à faciliter l’accès aux services d’aide à la recherche d’emploi. Mais aussi à renforcer le suivi personnalisé des allocataires qui ont le chômage.

Ensuite, une obligation de participation à des activités hebdomadaires a fait l’objet d’une nouveauté. Les Français doivent à présent s’engager dans des activités d’insertion ou de formation pendant 15 à 20 heures par semaine.

Cette mesure vise donc à favoriser leur employabilité et à faciliter leur retour sur le marché du travail. Des exceptions se voient prévues pour les personnes qui font face à des problèmes de santé, en situation de handicap.

Ou pour les parents isolés sans solution de garde pour un enfant de moins de 12 ans. ​Par ailleurs, un nouveau régime de sanctions a fait l’objet d’une instauration pour assurer le respect des engagements des Français.

En cas de manquement aux obligations, des sanctions graduées peuvent se voir appliquées. Elles vont de la suspension temporaire à la radiation du dispositif.

Cette approche vise à responsabiliser les allocataires tout en leur offrant un accompagnement adapté à leurs besoins. ​Ces réformes témoignent de la volonté des pouvoirs publics de moderniser le système de protection sociale en France.

Le chômage et le RSA vont disparaître si vous ne faites pas ça

Initialement prévue pour le 1ᵉʳ janvier, la réforme de France Travail a finalement fait l’objet d’un décalage de quelques mois. Son objectif est clair : renforcer l’accompagnement vers l’emploi, corriger les lacunes actuelles et rationaliser les aides.

Mais cette modernisation s’accompagne de nouvelles obligations pour les Français. L’une des mesures majeures concerne l’inscription obligatoire de ceux qui sont en recherche d’emploi, des Français qui ont le RSA et des jeunes en insertion.

Ces derniers devront ainsi désormais signer un contrat d’engagement. Il précisera leurs obligations ainsi que les moyens mis à leur disposition.

Cette mesure vise à garantir un guidage plus équitable et structuré pour tous. En parallèle, les sanctions en cas de manquement se voient durcies. Le non-respect des engagements pourra entraîner la suppression des allocations et le chômage.

Les Français qui ont le RSA devront à présent participer à des activités obligatoires d’au moins 15 heures par semaine. Ce dispositif vise à favoriser leur réinsertion professionnelle et à éviter les situations de précarité prolongée.

Si cette réforme entend encourager l’autonomie professionnelle, des voix s’élèvent pour dénoncer des mesures trop strictes qui pourraient fragiliser les plus précaires. Malgré des lignes directrices, l’application concrète de ces nouvelles règles reste incertaine.

Plusieurs conseils départementaux expriment des désaccords avec l’État, ce qui complique la mise en place des sanctions. À ce jour, le décret qui détaille ces modalités n’a toujours pas fait l’objet d’une publication, ce qui alimente de nombreuses spéculations.