De nouvelles avancées dans l'affaire Delphine Jubillar ont vu le jour. Des nouvelles fouilles ont aussi débuter dans un cimetière !
Cela fait de nombreux mois déjà que les Français se demandent ce qu’a vécu Delphine Jubillar. Pour rappel, l’infirmière n’a plus donné de signes de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Une disparition inquiétante
Il y a près de deux ans, Delphine Jubillar a disparu. Son corps n’a toujours pas été retrouvé. Et ses proches veulent des réponses. Ils n’espèrent plus la retrouver vivante. Ils veulent savoir ce qu’il s’est passé.
Dans cette affaire, Cédric Jubillar est suspecté d’avoir tué Delphine Jubillar. Mais pour l’instant, il est présumé innocent. Et pour cause, il n’y a pas de preuves avérées contre lui.
Dans une interview accordée à Actu Toulouse, l’avocat de Cédric Jubillar a fait de nouvelles révélations au sujet de cette affaire. Il a expliqué que les gendarmes avaient débuté de nouvelles fouilles dans le cimetière de Cagnac-les-Mines.
C’est dans cette commune que Cédric et Delphine Jubillar vivaient avec leur deux enfants, Louis, né en 2014 et leur fille Elyah née en 2019. L’avocat a d’ailleurs révélé que la justice faisait tout pour ne pas remettre le premier suspect en liberté.
Maître Alexandre Marti a révélé : « Chaque fois on vient plaider la demande de mise en liberté de Cédric Jubillar. Il est placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne. Et chaque fois on nous sort des recherches« .
Des fouilles difficiles
L’avocat du mari de Delphine Jubillar a aussi confié : « La dernière fois, c’était des drones à Cagnac. Aujourd’hui, les gendarmes reprennent les fouilles. Et ce, ‘en toute discrétion’ au fond du cimetière… ».
Avant d’ajouter qu’il s’agit « peut-être » d’une coïncidence avec les demandes de remises en liberté. Mais il a tout de même des doutes sur le sujet. D’autant plus que, selon lui, les fouilles peuvent très bien s’effectuer avec Cédric Jubillar en liberté.
Il a indiqué : « Ces recherches peuvent se faire avec Cédric Jubillar dehors ». En revanche, l’avocat n’a pas révélé quelle partie du cimetière les enquêteurs avaient décidé de fouiller. Il reste discret sur le sujet.
Nos confrères de La Dépêche ont tout de même expliqué qu’il y avait eu des complications dans les recherches. Et pour cause, la pluie a déferlé sur la région. Les gendarmes ont donc dû stopper les recherches pour retrouver Delphine Jubillar.
Le média a révélé : « La pluie battante qui tombe dans la région depuis ce matin limite les capacités d’action des enquêteurs ». Pour cette nouvelle opération, ils ont décidé de s’équiper de machines volantes.
L’affaire Delphine Jubillar réserve encore son lot de surprises
Ces machines volantes proviennent de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale). Le but ? « Repérer d’éventuelles émissions d’azote (après décomposition de corps) mais aussi identifier des parcelles de terre remuées. Et des puits non répertoriés« .
Actu Toulouse a aussi révélé : « Plusieurs centaines de courriers, mails et coups de fil de personnes prétendument dotées de pouvoirs qui échappent au commun des mortels ont atterri sur le bureau des gendarmes« .
Maître Pressecq à nos confrères a aussi affirmé : « Les proches de l’infirmière participent elles aussi sans relâche à des recherches. Elles ont passé tout le week-end de 9 juillet à faire une battue ».
L’avocat a poursuivi : « Il suffit d’ouvrir les caveaux abîmés. De passer un scanner. Et alors on verra bien s’il y a deux corps dans le cercueil ». Pour l’instant, les enquêteurs veulent préserver les tombes des défunts.
Mais il se pourrait bien qu’ils étendent leurs recherches. Et ce, s’ils ne trouvent rien. Affaire à suivre donc !