Le mouvement social des Gilets jaunes inspire tout le monde, jusqu’aux plus petits. En effet, il est devenu courant de voir les petits s’amuser au jeu des « Gilets jaunes contre forces de l’ordre » dans les cours de récréations des écoles françaises.
Depuis un certain temps, un nouveau jeu a pris le dessus sur le foot et les ballons prisonniers durant les récréations. Il s’agit du « Gilet Jaune contre forces de l’ordre », un amusement inspiré de ce mouvement social. Dans ce jeu de rôle, les enfants sont divisés en deux camps adverses : les Gilets jaunes considérés comme les méchants car détruisent les vitres, et se battent contre les policiers.
La démission de Macron acclamé par les tous petits
« Macron démission », voilà le chant qui revient en boucle dans les cours de récré, voire dans les salles de classe, d’après une enseignante de CE1 à Dreux. Elle fait référence à la chanson du mouvement intitulé Gilet Jaune, interprété par Kopp Johnson. À noter que le titre a été écouté plus de 17 millions de fois sur la chaîne YouTube.
Selon cette enseignante, l’établissement a dû intervenir et empêcher les élèves de chanter cette chanson, en leur expliquant qu’ils n’étaient pas encore électeurs.
Pour certains, voir ces Gilets jaunes est devenu une véritable attraction : ils souhaitent voir les camions qui klaxonnent ou encore prendre des selfies avec eux.
D’après Marie-Rose Moro pédopsychiatre, tout cela a été prévisible et n’est que le résultat du mouvement du 17 novembre.
Un mouvement devenu une source d’inspiration
Au sein de l’école de Louise et d’Inaê, scolarisés dans le Xe arrondissement, le mouvement a même inspiré une pièce de théâtre. Dans cette dernière, les élèves devaient établir des lois qui feront révolter les enfants, comme la suppression de la récréation.
L’objectif selon Inaê, c’est de faire comprendre que si les Gilets jaunes manifestent, c’est certainement pour de bonnes mais également de mauvaises raisons.
Toujours selon la pédopsychiatre, afin d’apaiser l’inquiétude chez les enfants, il est préférable d’en parler directement et sincèrement. Selon elle, il est essentiel qu’ils comprennent les raisons pour lesquelles les Gilets jaunes agissent ainsi, et pourquoi il y a violence. C’est ce que font déjà d’ailleurs certains enseignants en classe.