Tous les parents sont confrontés aux désirs capricieux des enfants. À ces moments, il faut savoir leur dire « non ». Il ne faut pas oublier que pour les enfants, cela pourrait être pris comme un appel aux armes ou encore une offense à leur autonomie.
Il n’est pas rare dans ce cas qu’ils ripostent également. Voilà pourquoi ils crient, pleurent ou lancent des insultes. Cela peut être fatiguant non seulement pour les parents mais pour les enfants aussi. Mais on ne peut pas aussi dire « oui » pour tout. Comment trouver le compromis entre le « oui » et le « non » dans ce cas ?
Synchroniser bienveillance et fermeté
A chaque fois qu’on dit non à l’enfant, il faut aussi lui donner la raison pour qu’il puisse mieux comprendre. On peut même apporter des explications sans forcément critiquer ou faire des attaques personnelles.
Et souvent, il faut également lui montrer de la compassion et de la compréhension. Cela lui permet de réduire la résistance.
Des fois, on peut aussi répondre par un « oui » mais ne pas accepter la demande sur le coup. À ce moment, il faut soit donner des éclaircissements soit imposer le compromis.
Il est aussi possible de s’accorder un temps pour répondre à la demande mais de faire comprendre à l’enfant que la requête est bel et bien prise en compte. Et au lieu de dire « non » tout de suite ou de manière trop directe, on peut laisser le choix à l’enfant.
Ce qu’on ne doit pas oublier !
Quand on a envie de faire passer un message à un enfant, il ne faut pas oublier de toujours montrer des signes d’affection avec lui. Il faut donc éviter de s’emporter ou bien de lui lancer des injures. Ainsi, ils écoutent mieux. Il s’agit de respecter les limites personnelles de l’enfant. On peut aussi lui montrer à chaque fois qu’on comprend ce qu’il ressente.
Dans le cas où parents et enfants veulent maintenir leurs positions, trouver des compromis est important. Chaque côté doit donner son avis. On étudie chaque opinion. Puis, on trouve ensemble les solutions pour sortir de la situation.
Au lieu de dramatiser, mieux vaut faire des interdits des consignes positives
À chaque fois, il ne faut pas omettre l’usage du langage personnel. Cela permet aux messages de mieux passer et d’être plus faciles à saisir. On peut dans ce cas tout utiliser : le ton de la voix, le regard, les signaux, les mimiques, les postures, etc. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que l’humour est aussi un remède qui facilite la communication.