Les fêtes de fin d'année vont-elles vous coûter un bras ? Découvrez quels efforts font vos supermarchés pour vous les rendre moins coûteuses.
Les fêtes de fin d’année se rapprochent. Mais avec l’inflation, vous sera-t-il possible d’en profiter ? Pour alléger vos factures à la caisse, les supermarchés redoublent d’efforts. Découvrez leurs méthodes pour faire la guerre aux prix.
Votre Noël risque-t-il de coûter cher ?
Dans un peu plus d’un mois, Noël est là. Comme tous les ans, cet évènement est l’occasion de se réunir pour partager de bons moments entre amis et en famille. Ainsi qu’un vrai festin de roi composé de mets les plus délicieux, mais qui ont aussi un prix !
Champagne, foie gras, huitres, chapon… Tous ces produits coûtent plutôt cher. Et si l’inflation sera moins forte que l’an passé, elle restera au rendez-vous sur les produits festifs pour le Noël 2023.
Votre pouvoir d’achat pourra-t-il suivre face à la hausse des prix en supermarchés ? Selon une étude Cofidis menée avec CSA Research, les consommateurs comptent allouer 120 euros pour leurs repas de fêtes de fin d’année. C’est 7 euros de moins que l’an passé.
Pour permettre à tous les budgets de s’y retrouver, de nombreux supermarchés ont alors décidé de mettre des stratégies en place. Il s’agit d’une vraie opération de survie pour ces enseignes qui tiennent à préserver leur chiffre d’affaires en période de fêtes.
Les acteurs de la grande distribution se battent pied à pied avec les fournisseurs pour obtenir les meilleurs prix. Et certains ne jouent pas toujours le jeu, comme le rappelle Michel Biero, patron de Lidl France.
« Nous avions des hausses de tarifs de 12-15 % à 40 % ou plus. Mais est-ce que lorsqu’un industriel me demande 15-20 % de hausse, ce n’est pas un leurre pour avoir 10 % ? Dans d’autres pays, la relation est plus apaisée, mais chez nous, il y a cette relation de défiance. Parce qu’il y a un manque de transparence« , informait-il en début d’année sur BFM Business.
Les recettes des supermarchés pour faire baisser les prix
Pour baisser les coûts, certains grands noms de la distribution s’y prennent donc autrement. Certains supermarchés font travailler les filières locales. Sur les alcools et les champagnes, Système U a ainsi choisi de s’approvisionner auprès des petits producteurs. « Ils ont des prix plus raisonnables que les grandes maisons », confie l’enseigne à Capital.fr.
Auchan, de son côté, travaille avec certaines pêcheries qui pratiquent des prix plus avantageux pour les clients. « Nous aurons des queues de langoustes 300 g à 16,50 euros cette année. Elles étaient à 22,90 euros l’an passé », assure la direction de l’enseigne.
Les supermarchés Leclerc quant à eux font une croix ce Noël sur les profits. « L’inflation sera de moins de 5 % en moyenne sur les produits festifs. Nous allons faire tous les efforts nécessaires pour continuer à être les moins chers. Notamment en prenant sur nos marges », explique Fabrice Hersent, président des marques de distributeurs.
Leclerc promet ainsi à ses clients des noix de Saint-Jacques à moins de 8 euros les 300 g. Ou encore du Crémant d’Alsace à moins de 6 euros. Promotions, marges confinées, vente à prix coûtant… Les supermarchés jouent tous le jeu cette année pour alléger le coût du repas de Noël.
Mais aussi la distribution des cadeaux. Ainsi, le prix des jouets semble en baisse partout. Selon une récente enquête de RTL, le prix moyen de ces derniers a diminué de 22 centimes (-0,61 %) entre Noël 2022 et 2023.
Les Français quant à eux comptent dépenser en moyenne 332 euros pour l’achat des jouets pour les enfants. Soit 22 euros de moins qu’en 2022.