Les aides sociales versées automatiquement dans ces 5 départements

Si vous vivez dans l'une de ces cinq régions, sachez que des aides sociales vous seront prochainement versées de manière automatisée.

La CAF et le MSA fournissent de nombreuses aides sociales chaque mois à des millions de Français. Dès cet octobre, cinq départements auront la chance de recevoir leurs allocations de manière automatisée.

Des aides sociales toujours aussi nombreuses

Cela fait plusieurs décennies que la CAF verse des aides sociales. Chaque mois, la Caisse d’allocations familiales ou la MSA, proposent diverses aides financières à ses bénéficiaires afin de les soutenir financièrement.

Ces allocations se voient directement versées sur le compte bancaire des bénéficiaires. Fondée en 1945, la CAF joue un rôle essentiel en fournissant un soutien aux familles qui rencontrent des difficultés financières.

Bien que principalement destinées aux ménages modestes, certaines aides peuvent également être accessibles à des familles. Avec des revenus plus élevés, en fonction du nombre d’enfants dans le foyer.

Malgré l’importance de ces allocations, il existe un taux élevé de non-recours estimé à environ 30 %. Cela s’explique en raison d’une méconnaissance des droits.

En France, la CAF propose donc une variété d’allocations, parmi lesquelles les allocations logement sont parmi les plus demandées. Les Aides Personnalisées au Logement (APL) sont calculées en fonction des ressources, de la composition du foyer.

En complément, l’Allocation de Logement Familial (ALF) se veut disponible pour des situations familiales spécifiques. Telles que la présence d’un enfant handicapé à charge, les femmes enceintes célibataires ou les couples sans enfants.

Des coups de pouce toujours aussi nombreux

Chaque mois, la CAF offre aussi le Revenu de Solidarité Active (RSA). Cette aide se veut destinée aux jeunes actifs et aux personnes sans ressources, calculée en fonction de la composition du foyer.

Les bénéficiaires du RSA peuvent bénéficier d’un accompagnement vers l’insertion professionnelle et, sous certaines conditions. Ils peuvent aussi cumuler cette aide avec la Prime d’Activité.

Cette dernière se veut destinée à encourager l’activité professionnelle parmi les individus aux revenus modestes. Y compris ceux en chômage partiel ou technique.

En outre, la CAF propose des aides sociales aux personnes handicapées en France. Les personnes présentant un handicap significatif, âgées de plus de 20 ans peuvent demander l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).

Cette dernière se veut calculée en fonction de leur taux d’incapacité et donc soumise à des critères de ressources et de composition du foyer. À partir d’octobre 2023, les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte dans le calcul de cette allocation.

Pour les mineurs handicapés, il existe également l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH). Elle se voit attribuée en fonction du degré d’incapacité de l’enfant.

Enfin, la CAF verse des allocations familiales à toutes les familles ayant au moins deux enfants à charge. Et ce, quels que soient leurs revenus.

Des aides sociales versées sans rien faire

À partir d’octobre prochain, les habitants des Pyrénées-Atlantiques, de l’Hérault, des Ardennes, de l’Aube et des Alpes-Maritimes seront les premiers à prétendre au versement automatique des prestations sociales. Une initiative connue sous le nom de solidarité à la source.

Ce dispositif permettra aux bénéficiaires d’accéder automatiquement à leurs droits sans avoir à faire de demande préalable. Les données disponibles se verront utilisées par l’administration pour identifier et proposer ces aides aux personnes éligibles.

Similairement au processus de la déclaration pré-remplie de l’impôt sur le revenu. Pour bénéficier de cette automatisation, il se veut nécessaire d’être déjà allocataire de la CAF pour l’une des aides incluses dans l’expérimentation.

Il s’agit du RSA, la Prime d’activité ou les aides au logement. Cependant, ce système ne couvrira pas tous les bénéficiaires potentiels, une situation regrettée par plusieurs associations, notamment pour son potentiel à réduire le taux de non-recours aux aides sociales.

L’État prévoit donc d’étendre cette nouveauté à l’ensemble du territoire d’ici mars 2025. Les associations plaident pour la création d’un formulaire pour les allocations, dans le but de simplifier l’accès aux droits sociaux et de réduire les obstacles administratifs actuels.