Les allocations pour les chômeurs baissent à cause de cette décision

À partir du mois de décembre, les personnes au chômage qui touchent des allocations verront le montant fortement diminuer…

Que ce soit sous l’égide de Pôle Emploi ou de France Travail, la mission reste inchangée : aider chacun à trouver un emploi. Seulement, les allocations versées en fin d’année risquent d’en décevoir plus d’un…

France Travail revoit l’attribution de ses allocations

En 2024, les règles pour les demandeurs d’emploi vont devenir plus strictes. En effet, France Travail apporte son soutien aux chômeurs, mais l’attribution des allocations évoluent.

La mission de France Travail est similaire à celle de son prédécesseur. Elle consiste à aider les chercheurs d’emploi en leur fournissant une allocation mensuelle, avec des contrôles qui seront renforcés dans les mois à venir.

Cette transition de Pôle Emploi à France Travail introduit toutefois de nouveaux protocoles pour les allocations chômage. L’objectif est de simplifier les démarches et de favoriser le plein emploi.

Depuis le début de l’année, le gouvernement a entrepris une réorganisation du secteur de la recherche d’emploi. Et ce, dans le but d’améliorer l’insertion professionnelle et réduire le chômage.

France Travail élargira les compétences de l’ancien Pôle Emploi en collaborant avec divers partenaires. Dans le but de soutenir les chômeurs et faciliter leur réintégration sur le marché du travail.

Les demandeurs d’emploi bénéficient désormais d’un accompagnement personnalisé. Mais aussi des conseils spécialisés pour renforcer leurs compétences et s’adapter aux exigences professionnelles.

Des changements notables

L’organisme coordonnera les efforts des conseillers, des entreprises et des organismes de formation pour faciliter l’accès à un emploi stable. Malgré ces changements, France Travail continuera à fournir des aides aux allocataires.

Toutefois, son mode opératoire sera très différent de celui de Pôle Emploi. En effet, il inclura une orientation vers des structures adaptées aux besoins individuels des demandeurs d’emploi.

Ceux qui perçoivent des allocations signeront un contrat d’engagement unifié. Ce dernier vient ainsi remplacer les anciens projets d’accès à l’emploi.

Ce contrat comportera un plan d’action précis et des heures d’activité pour l’accompagnement ou la formation. Avec une obligation minimale de 15 heures d’activité par semaine, selon une loi récente examinée au Parlement.

De plus, France Travail prévoit de renforcer les contrôles, passant de 500 000 à plus de 600 000 cette année, avec l’ambition de tripler ce nombre chaque année jusqu’en 2027.

Ces contrôles cibleront les métiers en tension, où l’offre d’emploi excède la demande, dans le but de soutenir l’objectif gouvernemental de plein emploi. D’ailleurs, France Travail a récemment annoncé une mauvaise nouvelle.

Des allocations moins élevées ?

Depuis février 2023, les périodes d’indemnisation pour les nouveaux bénéficiaires ont été réduites de 25 %. Et ce, en raison de la baisse persistante du taux de chômage, qui est passé sous les 9 %.

Cette mesure fait partie d’une série de réformes visant à adapter le système aux évolutions du marché du travail et aux contraintes budgétaires de l’État. Elle vise à encourager le retour à l’emploi en période de reprise économique.

Mais ce n’est pas tout. Les chômeurs, en particulier les jeunes et les seniors, seront les plus affectés et l’accès aux allocations deviendra plus difficile.

Le nouveau système de calcul des allocations chômage se basera sur un nombre fixe de jours par mois, indépendamment de la longueur réelle du mois. Bien que ce changement puisse sembler technique, il aura des conséquences sur les montants perçus.

Par exemple, pour les mois comptant 31 jours, une réduction d’un jour d’indemnité sera appliquée. Cela se traduira par une perte substantielle sur l’année, estimée entre 170 et 204 euros.

Cet ajustement pourrait lourdement impacter le budget des chômeurs. La réforme a été critiquée tant par les syndicats que par certains économistes, qui y voient un risque accru de précarité.

Le gouvernement justifie toutefois cette mesure par la nécessité de réaliser des économies budgétaires, estimées à 3,6 milliards d’euros. Les demandeurs d’emploi doivent donc se préparer à des mois financièrement plus difficiles dans les prochains mois.