De nombreux automobilistes craignent les PV. C'est le cas dans ces régions de France, où le taux de contravention bat des records...
En 2024, plus que jamais, les contraventions pour les automobilistes en France continuent d’être un aspect central du Code de la route. D’ailleurs, les conducteurs de certaines régions de France ne sont pas épargnés.
Les conducteurs sont prévenus
En France, les contraventions visent à garantir la sécurité routière et à encadrer le comportement des usagers. Les amende des automobilistes sont classées par catégories, selon la gravité de l’infraction, et sont assorties de points de permis.
Les sanctions sont plus ou moins sévères pour les conducteurs, selon la nature de l’infraction. Elles peuvent évoluer selon le contexte législatif et les évolutions technologiques.
Les contraventions les plus courantes pour les automobilistes, de classe 1 à 3, concernent ainsi des infractions souvent liées à des comportements quotidiens. Mais jugées non dangereuses.
Cela concerne le non-port de la ceinture de sécurité. Dans ce cas, une amende forfaitaire de 135 € se voit appliqué, avec un retrait de 3 points.
L’usage du téléphone portable au volant vaut pour une amende de 135 € et 3 points de retrait. Un stationnement gênant sera aussi passible d’une amende comprise entre 35 à 75 €.
Les infractions de classe 4 et 5 portent sur des comportements plus dangereux. Mais qui ne relèvent pas des comportements les plus graves.
Des contraventions qui varient
Les excès de vitesse de moins de 20 km/h au-dessus de la limite sont passibles d’une amende de 68 à 135 €, et 1 point. De 20 à 50 km/h au-dessus de la limite : 135 à 150 €, et 2 points.
Enfin, les excès de plus de 50 km/h se voient passible d’une amende de 1 500 € ainsi que la suspension de permis et 3 points. Si le taux est inférieur à 0,8 g/l de sang, l’amende est de 135 €, avec 6 points retirés.
Si supérieur, des peines plus sévères peuvent se voir appliquées (amende plus élevée, suspension, et même prison). Les infractions de classe 6 et 7 sont les plus graves et portent sur des comportements pouvant mettre en danger la vie d’autrui.
En cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants, les automobilistes paient une amende de 4 500 €. Ils encourent aussi une peine de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans, et retrait de 6 points.
En 2024, le contrôle automatisé reste un outil majeur pour la lutte contre les infractions routières. Les radars fixes, mobiles et le contrôle des vitesses par caméra se disent utilisés pour sanctionner en toute discrétion.
De plus, les radars de type mobilité se voient de plus en plus présents, permettant de vérifier la vitesse. Et la conduite dangereuse des automobilistes de manière dynamique.
Les automobilistes pas épargnés dans ces régions
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a publié, le mois dernier, son bilan sur les infractions au Code de la route en France métropolitaine. Et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM).
En 2023, les forces de l’ordre, l’ANTAI et les polices municipales ont relevé un total de 30,1 millions d’infractions. Cela correspond à environ 0,77 contravention par an par automobiliste.
Cependant, ce nombre varie considérablement d’un département à l’autre, certains étant beaucoup plus touchés que d’autres. Bien que Paris soit une ville, elle constitue également un département, et c’est celui qui enregistre le plus grand nombre d’infractions.
En 2023, la capitale a totalisé 593 121 contraventions, bien devant son poursuivant, les Bouches-du-Rhône (235 751 contraventions). Le Seine-Saint-Denis complète le podium avec 210 251 infractions.
De plus, Paris détient le record du plus grand nombre d’infractions, avec 282 contraventions pour 1 000 habitants. En comparaison, la Seine-Saint-Denis enregistre 124 infractions pour 1 000 habitants, et les Bouches-du-Rhône 114 infractions pour 1 000 habitants.
La Guyane se distingue aussi avec 113 infractions pour 1 000 habitants, se classant ainsi parmi les DROM les plus sanctionnés. À l’inverse, certains départements figurent parmi les bons élèves en termes de contraventions.
La Creuse, avec seulement 4 922 contraventions, occupe la première place. Elle se voit ainsi suivie par la Lozère (5 574 contraventions) et le Cantal (6 446 contraventions). Toutefois, si l’on rapporte ces chiffres à la population, le classement diffère.
Le Maine-et-Loire arrive en tête avec 28 contraventions pour 1 000 habitants. Suivi par l’Indre-et-Loire et les Ardennes, qui comptabilisent chacune 33 contraventions pour 1 000 habitants.