La dernière méthode trouvée par les détectives pour trouver des suspects est controversée. Il s’agit d’une technique se basant sur l’ADN obtenu auprès de leurs proches. Sur internet, on peut trouver plusieurs sites Web d’arbres généalogiques.
Ils permettent aux internautes de faire une reconstitution de l’histoire de chaque famille. Ils se servent de méthodes comme des écouvillons pour aider à remplir les zones vides d’un arbre généalogique.
Comment les détectives ont-ils procédé ?
Les détectives qui ont réussi à arrêter le fameux Golden State Killer ont utilisé des informations génétiques en ligne selon le rapport de Bloomberg.
Leur procédure consistait à trouver la correspondance entre une scène de crime et un matériel génétique appartenant à l’un des parents du tueur. Ce dernier se trouvait sur un site Web de généalogie open-source.
L’enquête n’a duré que moins d’un mois. Le responsable des crimes nommé William Earl Talbott II, 55 ans, s’est fait arrêté. Cet homme est accusé d’un double meurtre qui a eu lieu en 1987.
Mais la nature éthique des données qui à l’époque était encore un sujet particulièrement débattu a suscité beaucoup de questions. Cela a donc semé des doutes par rapport à la fiabilité de la méthode.
Les autres professionnels s’expriment
CeCe Moore, un généalogiste génétique et personnalité de la télévision a fait une déclaration auprès de Bloomberg. Selon lui, l’usage de l’ADN comme preuve n’est pas encore très convaincant.
Toutefois, c’est la méthode d’enquête exclusive aux États-Unis. Ce qui pose problème c’est qu’il y a peu ou pas de précédent juridique permettant de se servir de l’ADN comme preuve.
Avant, on n’a pas vraiment utilisé les données issues des arbres généalogiques comme il faut. Mais elles pouvaient aider à retracer des suspects impliqués dans des affaires non relatifs au meurtre.
Selon l’avocate en chef chez Electronic Frontier Foundation Jennifer Lynch, les données ADN ont été prises comme une empreinte digitale dans les affaires pénales. Il arrive donc que des personnes innocentes mais qui ont un rapport génétique avec le suspect soient impliquées dans une enquête.
Paule Holes qui a travaillé sur l’affaire Golden State Killer a affirmé la complexité de cette mission. Il dit que son équipe a passé quatre mois pour étudier la généalogie qui leur a permis de sortir les deux personnes qui correspondent le plus au profil du tueur.