Dans un souci de gestion plus intelligente des consommations électriques, de nouvelles heures creuses vont voir le jour cette année.
Servant à faire des économies, les heures creuses sont une aide précieuse pour les usagers. Mais en 2025, leurs horaires vont quelque peu changer. Découvrez comment celles-ci vont désormais s’organiser.
Une tarification qui fait faire des économies
Alors que la nouvelle année vient de commencer, la question qui se pose est de savoir qu’est-ce qui devrait encore augmenter ? Si le paquet de cigarette franchit la barre des 12 € et qu’envoyer une lettre va aussi devenir plus cher, le prix de l’électricité, lui, va connaitre une exceptionnelle baisse.
En effet, une diminution du prix du kWh est annoncée pour le début du mois de février prochain. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé ce 7 janvier une réduction de 14% du tarif réglementé de vente (TRV) de l’électricité.
Elle concernera environ 22,4 millions de foyers et entreprises, soit 56% des abonnés. Une très bonne nouvelle pour les usagers qui attendaient ce geste depuis longtemps. Celle-ci ne concernera néanmoins pas tout le monde.
Car les abonnés de l’offre Tempo d’EDF ne seront par exemple pas concernés par cette réduction. Pour eux, il faudra continuer à jongler avec les jours bleus, blancs et rouges. En revanche, elle sera profitable à ceux ayant souscrit à un contrat englobant des heures creuses.
Ce type de contrat offre la possibilité de payer moins cher le kWh selon certaines heures de la journée. Lancée en 1965, l’option HP/HC cherche aujourd’hui à rester attractive, grâce notamment au développement des énergies renouvelables.
Si jusqu’ici, elles se situaient principalement la nuit, elles vont désormais occuper également des plages horaires en après-midi. Idéalement, elles devraient permettre aux Français de placer 25 % de leurs consommations électriques en heures creuses.
Ces nouvelles heures creuses qui s’appliquent en 2025
Pour ce faire, trois plages horaires vont voir le jour, selon un découpage de zones précis. En zone urbaine, les nouveaux créneaux heures creuses prendront place de 21 h 00 à 5 h 00. Alors qu’auparavant, ils concernaient uniquement la plage 22 h 00 à 6 h 00.
Les zones périurbaines et rurales verront leurs heures creuses débuter de 14 h 00 à 17 h 00 et de 23 h 00 à 6 h 00. Alors qu’auparavant, elles ne concernaient que le créneau 23 h 00 à 7 h 00.
Enfin, lors des jours de forte production solaire, elles engloberont les plages horaires de 13 h 00 – 16 h 00 et 22 h 00 – 5 h 00. Ces dernières visent à maximiser au mieux des pics de production des énergies vertes. Elles permettent de mieux synchroniser les consommations avec la fabrication d’énergie photovoltaïque.
Trois régions Françaises ne suivront cependant pas tout à fait le même schéma. Grâce à son potentiel éolien, la Bretagne adoptera pour sa part un créneau unique de 21 h 00 à 5 h 00.
L’Occitanie quant à elle pourra profitera de son ensoleillement avec des heures creuses réparties entre 13 h 00 – 16 h 00 et 22 h 00 à 5 h 00.
Enfin, la Nouvelle-Aquitaine profitera à la fois de son parc éolien et photovoltaïque avec ses plages allant de 14 h 00 à 17 h 00 et 23 h 00 à 6 h 00. Avec cette nouvelle attribution d’heures creuses, la Commission de régulation de l’énergie (CRE), espère rendre plus « proactifs » les usagers envers leurs consommations d’énergie.
Cette dernière veut encourager à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Mais aussi diminuer les émissions de gaz à effet de serre, avec pour objectif une neutralité carbone d’ici 2050.
Mais c’est surtout de belles économies promises à ceux qui sauront les utiliser à leur avantage. Notamment en reprogramment leurs appareils électriques. Ou encore en investissant dans un gestionnaire d’énergie intelligent pour monitorer et piloter en temps réel ces derniers.