Les paiements en espèce se font de plus en plus rare. En 2025, une nouvelle loi s'applique pour les Français et elle risque de vous plaire...
En France, les paiements en espèces restent un moyen de transaction courant, bien que leur usage diminue progressivement face à la montée des paiements numériques. Mais, en 2025, la tendance pourrait s’inverser.
Les paiements en espèce en France
Dans ce contexte, la question de leur rôle dans les pratiques frauduleuses reste centrale. En 2024, environ 40 % des transactions quotidiennes concernent des paiements en espèce, principalement pour de petites sommes.
Ce mode de paiement reste privilégié par certaines populations. Les personnes âgées, les foyers à faible revenu et ceux n’ayant pas un accès facile aux services bancaires.
Cependant, le plafond des paiements en espèces reste donc strictement encadré. Avec une limite de 1 000 € pour les particuliers (et 15 000 € pour les non-résidents).
De plus, l’utilisation des espèces se voit donc souvent liée à l’économie informelle. Les paiements en liquide facilitent l’évasion fiscale, le travail non déclaré et certaines activités illégales, car ils laissent peu de traces.
Les secteurs comme la restauration, le bâtiment et les services à la personne se voient donc souvent pointés du doigt. Pour un recours accru aux transactions non déclarées.
Pour lutter contre la fraude, les autorités françaises ont intensifié les contrôles. Les commerçants et entreprises se voient donc tenus de respecter des obligations strictes en matière de déclaration des recettes.
Des fraudes qui se multiplient
Les paiements en espèces de montants importants font l’objet d’une vigilance accrue. Notamment via le signalement des transactions suspectes par les banques.
Le développement des paiements numériques (cartes bancaires, applications mobiles, et paiements sans contact) contribue à réduire l’usage des espèces. Ces méthodes se voient donc favorisées pour leur sécurité, leur traçabilité et leur praticité.
Cependant, la numérisation complète des paiements pose des défis, surtout pour les populations dépendantes des espèces. Des campagnes de sensibilisation visent à encourager l’utilisation des moyens de paiement traçables.
Et ainsi à informer sur les risques à la fraude. Par ailleurs, les initiatives pour promouvoir l’inclusion financière, comme les comptes bancaires accessibles ou les plafonds de frais réduits, visent à limiter le recours aux espèces pour les transactions non déclarées.
Autrefois incontournable, le paiement en espèce a perdu du terrain face à l’essor des cartes bancaires. Et des paiements via smartphones.
Pourtant, contrairement à certaines idées reçues, l’usage du liquide reste courant. Environ 50 % des transactions sont encore réalisées en espèces, preuve que pour de nombreux Français, c’est une habitude bien ancrée.
Nouvelle règle concernant les paiements en espèce en 2027
À partir de 2027, une règle uniforme entrera en vigueur dans tous les pays de l’Union européenne, y compris en France. Cette mesure interdira les paiements en espèce supérieurs à 10 000 € entre un particulier et une entreprise.
Cependant, les transactions entre particuliers resteront libres et sans limitation de montant. Cette réforme vise principalement à lutter contre le blanchiment d’argent et les activités criminelles.
Paul Tang, eurodéputé à l’origine de cette initiative, explique que les espèces sont souvent utilisées pour l’achat de biens de luxe. Tels que des voitures haut de gamme ou des jets privés.
Ce qui permet donc de dissimuler des fonds d’origine illicite. En imposant un plafond, l’Union européenne espère compliquer ces pratiques.
Pour la majorité des Français, cette nouvelle règle n’aura que peu d’incidence. Les paiements en espèces se voient donc surtout utilisés pour des achats du quotidien, comme acheter du pain ou régler de petites courses.
Cette réforme concerne donc des transactions exceptionnelles. Et elle ne devrait pas perturber les habitudes des consommateurs ordinaires.
En encadrant davantage les paiements en liquide, l’Union européenne veut donc renforcer la sécurité financière. Et ainsi limiter les risques de fraude.