Les scientifiques font la découverte d'une créature fascinante mi-reptile, mi-mammifère

Incroyable, mais vrai. Il y a peu, les scientifiques ont mis la main sur une créature fascinante, mi-reptile, mi-mammifère.

En 2024, les scientifiques ont réalisé plusieurs découvertes marquantes dans des domaines variés, allant de la biotechnologie à l’astrophysique, tout en passant par la découverte de nouvelles espèces

Les scientifiques et leurs découvertes en 2024

Cette année 2024 aura ainsi été marquée par une découverte importante dans le domaine de la génétique. Des scientifiques ont mis au point une technique permettant de réécrire l’ADN humain à une échelle beaucoup plus précise et moins coûteuse qu’auparavant.

Cette méthode, inspirée de l’édition génétique CRISPR, permettrait de corriger certaines mutations. Elles étaient donc responsables de maladies génétiques graves.

Ce progrès ouvre des horizons pour des traitements plus personnalisés et une meilleure gestion des maladies héréditaires. En 2024, des scientifiques ont découvert de nouvelles approches pour traiter certains types de cancers résistants aux traitements traditionnels.

Une équipe de chercheurs a ainsi mis en évidence l’efficacité d’un médicament révolutionnaire. Ce qui stimule ainsi le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses.

Ce traitement semble donc particulièrement prometteur pour des cancers difficiles à traiter. Comme le mélanome et certains cancers du pancréas.

L’immunothérapie continue ainsi d’évoluer et pourrait changer la donne pour les patients. Une avancée majeure dans le domaine de l’énergie a été réalisée avec un progrès significatif en fusion nucléaire.

Des prouesses dans tous les domaines

Des chercheurs ont atteint un nouveau record en matière de production d’énergie par fusion. Un procédé qui pourrait, à long terme, offrir une source d’énergie propre et inépuisable.

Bien que la fusion nucléaire ne soit pas encore une solution immédiate, cette découverte rapproche les scientifiques de l’objectif de rendre cette technologie viable à grande échelle. Les missions spatiales ont ainsi également connu de nouvelles réussites en 2024.

Le télescope spatial James Webb, déployé quelques années auparavant, a permis de découvrir plusieurs exoplanètes potentiellement habitables. En scrutant les atmosphères de ces planètes, les chercheurs ont identifié des signes de molécules organiques complexes.

Ce qui suggère que la vie pourrait exister ailleurs dans l’univers. Cette découverte passionnante a ravivé l’intérêt pour l’exploration spatiale et la recherche de vie extraterrestre.

En cette fin d’année, les scientifiques ont mis la main sur une espèce rare dans le monde. Elle a été découverte près des falaises calcaires de Majorque.

Un prédateur d’un mètre de long, sans fourrure ni oreilles externes, dont l’anatomie défie les classifications habituelles a fait l’objet d’une découverte. Ce spécimen, un Gorgonopsien, est le plus vieux fossile de sa catégorie jamais retrouvé.

Les scientifiques découvrent une espèce rare

Ses vestiges ont été publiés le 17 décembre dans la revue Nature Communications. Le Gorgonopsien appartient donc aux synapsides, des animaux ayant joué un rôle clé dans l’émergence des mammifères.

Bien qu’il ait vécu il y a plus de 270 millions d’années, il possédait déjà des traits caractéristiques des mammifères, tout en conservant des caractéristiques reptiliennes proches des dinosaures. Le spécimen de Majorque illustre cette transition.

Son squelette montre une posture intermédiaire, ses membres n’étant ni totalement étalés comme ceux des reptiles, ni complètement dressés sous son corps comme chez les mammifères. Il pondait des œufs, comme les reptiles.

D’ailleurs, il était déjà capable de maintenir une température corporelle constante grâce à son métabolisme endotherme. La découverte de ce fossile bouleverse notre compréhension de l’évolution des dents de sabre.

Jusque-là, ces crocs redoutables se voyaient donc associés à des mammifères plus récents, comme le Smilodon. Un félin préhistorique des plaines d’Amérique du Nord.

Cependant, le Gorgonopsien de Majorque remonte donc l’apparition de ces canines tranchantes de plus de 267 millions d’années. Cela montre que les dents de sabre n’étaient ainsi pas l’apanage des félins, mais une stratégie de prédation apparue bien plus tôt dans l’histoire des vertébrés.