A la fin du XIXème siècle, en Pologne, les prisonniers n’avaient pas le droit de se faire tatouer. Alors, pour contourner cette règle, certains rivalisaient d’imagination pour procéder à un tatouage avec les moyens du bord.
Pour ce faire, ils utilisaient des lames et des épingles en guise d’aiguilles mais aussi de l’aquarelle, du charbon, des recharges de crayons pour colorer les œuvres tatouées.
Ces tatouages ont été conservés dans du formol, ils sont exposés dans le département de médecine légale de l’Université Jagellone à Cracovie. La photographe Katarzyna Mirczak a pris quelques clichés de ces œuvres particulières qui nous révèlent quelles étaient les préoccupations principales de ces prisonniers…
Religion, pouvoir, sexualité, amour… Rien de très original finalement.