Dans la capitale française, les pickpockets font des ravages ! Voici leurs méthodes bien ficelées pour vous piéger.
En France, et surtout à Paris, les pickpockets sont de plus en plus nombreux. Le reporters de Paris Match ont dévoilé les techniques les plus utilisées par ces bandes pour piéger leurs victimes. Voici ce qu’il faut retenir.
Les pickpockets font des ravages
En France, le pickpockets font de plus en plus de victimes. Et ce sont souvent les touristes qui sont visés.
Pendant les vacances, certaines lieux touristiques attirent beaucoup plus de monde que d’habitude. Et ils n’attirent pas que des personnes venues profiter de l’endroit. En effet, dans le lot, il y a aussi des bandes de pickpockets qui profitent de cette fréquentation pour piéger leur victimes.
Sac, bijoux, carte bancaire, téléphone… rien n’est épargné. Dans les transports en commun, dans la rue ou même à l’intérieur même des boutiques, tous les endroits sont bons pour que les pickpockets fassent leur petite affaire.
Pendant plusieurs semaines, les journalistes de Paris Match ont exploré les sites touristiques pour surveiller ces bandes organisées. Leur lieux favoris ? La Tour Eiffel, le musée du Louvres, le Pont des Arts, Montmartre, le Champs de Mars ou encore le Forum des Halles.
Le profil est souvent le même. « Cheveux sombres ou décolorés ramassés en chignon, longues doudounes informes boutonnées sur leurs survêtements, baskets… » décrivent les reporters. Elles ont toutes le même style et se fondent si bien dans la masse qu’on n’y prête plus attention.
Ces bandes de jeunes pickpockets n’agissent pas par hasard. En effet, elles ont mis en place de techniques infaillibles pour piéger leurs victimes. En voici quelques-unes à connaitre pour rester vigilant.
Des techniques bien rodées
Selon les journalistes de Paris Match, les jeunes pickpockets ont mis en place de nombreuses techniques pour piéger leur victime. La première étant de détourner l’attention de celle-ci avec une pétition factice.
« Pendant qu’une minote agite sous le nez de l’une des proies une pétition pour des dons en faveur d’une association bidon d’aide aux sourds-muets, la main d’une comparse se glisse traitreusement dans son tote bag. » peut-on lire. « Et l’affaire est dans le sac, si l’on peut dire. Les espèces et le téléphone n’y sont plus » poursuivent les journalistes de Paris Match.
D’ailleurs les pickpockets utilisent beaucoup cette technique avec les touristes Japonais ou Coréens. En effet, ils ont tendance à avoir beaucoup de cash sur eux. Ce qui en fait donc une proie idéale pour les voleurs.
Paris Match indique aussi que près du Louvres, ce sont des « ados pickpockets » issues de la communauté rom qui sèment la terreur. Il faut dire que le quartier est parfait pour trouver ses proies.
D’un autre côté, il y a aussi beaucoup de commerce pour dépenser l’argent volé. Le temps que la victime se rende compte qu’il lui manque sa carte bancaire, les pickpockets en ont déjà profité.
Mais alors que fait la police ? Eh bien il faut savoir que le système judiciaire français se trouve face à un obstacle de taille. Les jeunes pickpockets étant pour la plupart mineurs, ils savent qu’ils ne risquent presque rien !
« De toute façon, quand vous les attrapez sur le fait, elles n’ont souvent déjà plus rien sur elles. Tout a été donné à un complice. » déplore un cadre francilien au syndicat Alternative Police. À l’approche des JO, renforcer la sécurité dans les rues sera un des plus gros challenges de la ville.