L’homme est une espèce complexe dont la science ne cesse de dévoiler les secrets. Bien que tout ce qui compose un humain soit important, il est possible de vivre sans sept organes du corps. Tous les organes du corps humain ne sont pas vitaux.
La polyvalence de la rate :
Cet organe se situe en dessous du diaphragme, à gauche, un peu derrière l’estomac. Plus souvent enlevée à la suite de blessures qui peuvent dans certains cas être mortel. La rate a deux couleurs différentes et agit comme une sorte de filtre et de stockage pour les globules rouges et les globules blancs. Elle peut être retirée sans aucune séquelle.
Le mécanisme de l’estomac :
L’estomac remplit quatre fonctions principales : la digestion mécanique, la digestion chimique, puis l’absorption et la sécrétion. En soi, l’estomac est une sorte de réservoir pour retenir et digérer la nourriture. L’estomac est parfois enlevé chirurgicalement à cause d’un cancer ou d’un d’un traumatisme.
Les organes reproducteurs sont jumeaux
Il est parfaitement possible de vivre sans eux. Leur disparition n’est pas fatale. Respectivement, le mâle a des testicules et la femelle des ovaires. Le retrait d’un ou des deux organes reproducteurs survient généralement à cause d’un cancer ou d’un traumatisme
Colon ou le gros intestin
Il comporte un tube d’environ 1,8 mètre de long et comporte quatre segments distincts. Il y a l’ascendant, transverse, descendant et sigmoïde. Ces derniers consistent à réabsorber l’eau, pour ensuite compacter les celles.
Une ablation est nécessaire suite à un cancer, mais le rétablissement est rapide malgré quelques changements dans le transit intestinal.
La vésicule biliaire favorise la dégradation de la graisse
Le foie produit en permanence un liquide qui s’appelle la bile. Celle-ci est nécessaire à la digestion mais pas forcément, dans ce cas, la bile est stockée dans la vésicule biliaire.
Toutefois, dans le cas ou le taux de cholestérol est trop élevé, le retrait de la vésicule biliaire est nécessaire via une cholécystectomie. Une procédure qui vise à débloquer les minuscules tuyaux conducteurs de bile.
À savoir qu’au Royaume-Uni environ 70 000 personnes par an subissent cette intervention. Mais le record appartient à une femme indienne qui s’était fait retirer 12 000 calculs biliaires.
L’appendice un petit organe en forme de ver :
L’appendice est situé entre le gros intestin et l’intestin grêle. C’est un refuge où les bonnes bactéries de l’intestin peuvent se repeupler en cas de besoin. L’appendice est ouvert d’un seul côté et fermé de l’autre, ce qui fait que parfois des contenus intestinaux y pénètrent.
Sans échappatoire, ces derniers entraînent une inflammation de l’appendice, d’où l’appendicite. L’appendicectomie, est nécessaire pour les cas graves. Mais le retour d’une appendicite est possible et peut causer une appendicite sur moignon appendiculaire.
Les reins, c’est comme un tamis
Tout humain normalement constitué possède deux reins, mais certaines personnes n’en possèdent qu’un seul. Un rein maintient l’équilibre hydrique, électrolytique et acido-basique. Il se débarrasse des choses inutiles au corps en les transformant en urine.
En majorité, le retrait d’un rein est dû à une maladie héréditaire, des infections, la drogue ou l’alcool. Dans le cas d’absence des deux reins, une dialyse est indispensable pour évacuer les déchets hors de son corps.
Toutefois, l’espérance de vie d’un patient sous dialyse varie, son âge, son sexe, et les autres maladies possibles dont il souffre. Une personne peut vivre entre 5 et ans sans aucun rein, selon des recherches récentes.