Lamar Austin, âgé de 30 ans, est aujourd’hui papa de quatre enfants. C’est le 31 décembre que les contractions de son épouse ont commencé. En tout bon père de famille, il est resté à l’hôpital avec sa femme.
Lamar a servi dans l’armée américaine durant trois ans et demi en tant que spécialiste des munitions. Désormais gardien de sécurité à temps partiel à l’entreprise « Salerno Protective Services », il a demandé deux jours de congé pour la naissance de son fils.
Cette demande est intervenue pendant sa période d’essai. Durant ces 90 jours, il n’a d’ailleurs jamais été absent et a effectué des remplacements. Là, la raison qu’il a donné semble cohérente.
« Je ne veux pas vous faire croire que je cherche à ne pas venir travailler ou quelque chose du genre… Ma femme est toujours en salle de travail »
La réponse ne s’est pas faite attendre :
« Vous me forcez la main, si vous n’êtes pas au travail demain à 8 heures, nous allons vous licencier »
Le premier janvier, son fils tardant à venir au monde, il a reçu un message lui indiquant son renvoi. Message auquel il n’a répondu qu’un « ok ». Son employeur étant dans ses droits et cet homme ne bénéficiant que de peu de protection juridique, heureusement que le reste du monde est intervenu.
Son patron perd tout à le licencier
C’est en la personne de Sara Persechino que du soutien a été porté à Lamar Austin. Ancienne membre du conseil d’administration de la ville et défenseur du congé parental, elle a jugé qu personne ne devait choisir entre sa famille et son travail.
Elle a décidé d’aller sur le site de financement participatif Gofundme . Elle a ensuite encouragé tout un chacun à donner pour Lamar afin qu’il puisse passer du temps avec son nouveau né. Grâce à cela, il n’a pas reçu que 7 200 euros en cinq jours. Il a aussi eu de nombreuses offres d’emploi.
Depuis, plus drôle encore, la page Google de l’entreprise de protection se voit remplie de commentaires peu aimables. Les internautes relayent l’histoire de cet employé en déconseillant cette entreprise à tout point de vue. Étrange que personne ne soit allé critiquer la page de l’administration russe pour avoir viré une employée trop sexy.