C'est une des chaînes de supermarchés les plus connues de nos jours. Mais pourquoi Lidl s'appelle ainsi ? On vous dit tout !
Au fil des années, Lidl a su s’imposer sur le marché français. Si bien qu’aujourd’hui, c’est une des enseignes préférées des Français. Mais pourquoi s’appelle-t-elle ainsi ? On vous fait découvrir toute son histoire dans cet article.
Lidl… depuis 1930
C’est en 1930 que la marque Lidl a vu le jour. Créée par Josef Schwarz, l’enseigne est d’abord spécialisée dans la vente de fruits exotiques.
Lorsqu’il récupère l’entreprise basée à Heilbronn, Josef Schwarz a rebaptisé Lidl & Schwarz KG. Il va aussi étoffer son offre et proposer plus de produits alimentaires.
En 1944, le bâtiment ne survit pas à la guerre et est détruit dans des bombardements. Mais cela ne signe en rien la fin de la marque. 10 ans plus tard, Josef Schwarz ouvre un nouveau magasin dans la même ville allemande.
Son fils, Dieter Schwartz va prendre la relève en 1972. Très investi et ambitieux, il décide de se lancer dans le marché du hard-discount. Son but ? Proposer des produits alimentaires à prix cassés. D’ailleurs, il n’invente rien et copie tout simplement un autre géant de ce domaine, Aldi !
Maintenant que l’idée est là. Il faut lui trouver un nom ! Si aujourd’hui la célèbre chaîne est connue sous le nom de Lidl, ce n’était pourtant pas la première option retenue. On vous en dit plus.
D’où vient son nom ?
En ouvrant son premier magasin hard-discount, Dieter Schwartz devait lui trouver un nom. Il pense d’abord à Schwarz Markt. Rien de vraiment très original. Il s’agit en effet de la contraction de son nom de famille avec le mot marché. Cela donne donc : les supermarchés de Schwarz. Bon.
Puis il a une idée bien meilleure. Il repense en effet au nom original de la société de son père, Lidl & Schwarz. Cependant, pour des raisons juridiques, il n’a pas le droit d’utiliser le nom Lidl.
Mais Dieter Schwartz n’a pas dit son dernier mot. Assez chanceux dans la vie, il tombe par hasard sur un article de journal qui parle d’un peintre et enseignant à la retraite, Ludwig Lidl. Il décide alors de lui acheter le droit d’utiliser son nom pour 1 000 marks, l’ancienne monnaie allemande.
Maintenant que le nom Lidl est validé, il ouvre son premier magasin à Ludwigshafen en 1973. À la mort de son père, en 1977, Dieter Schwartz prend la succession de l’entreprise familiale. À ce moment-là, elle compte déjà dans son réseau 33 magasins. Ce n’est qu’en 1988 que Lidl commence à vouloir étendre son empire au-delà des frontières.
Les débuts de Lidl en France
Quand Dieter Schwartz décide de s’attaquer au marché européen, il commence tout naturellement par la France. C’est le 5 avril 1989 que le premier Lidl ouvre ses portes dans l’hexagone à Sarreguemines, dans l’est de la France.
Au début des années 90, Lidl se fait une jolie place sur le marché du hard-discount. Il atteint alors 14% de parts de marché. Ce qui est plutôt prometteur.
L’entreprise allemande semble donc avoir trouvé la bonne recette pour plaire aux Français : des prix bas ! Mais comment l’enseigne peut-elle casser autant ses prix ?
Eh bien chez Lidl: pas de chichi ! L’entreprise va réduire au maximum ses coûts pour pouvoir proposer des produits alimentaires à prix mini. Ainsi, ses rayons sont organisés sur des palettes posées à même le sol. Et aucun produit de marque n’est vendu.
Mais si le modèle économique semble bien parti pour un avenir florissant, les années 2000 sont marquées par une baisse d’engouement des clients pour le hard discount. Lidl doit donc revoir sa stratégie !
De plus, l’entreprise allemande doit faire face à la concurrence qui est assez rude. En 2012, l’enseigne annonce qu’elle souhaite monter en gamme. Mais « sans pour autant devenir un supermarché traditionnel ». Mais alors qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
On est mal patron ?
Pour Lidl, ce changement aurait pu lui être fatal. En effet, les clients qui avaient l’habitude d’acheter des produits à des prix mini auraient pu ne pas suivre la montée en gamme de l’enseigne allemande.
Mais pour Lidl, c’était un coup de poker à jouer. Et le pari est réussi ! En effet, la marque a réussi à monter en gamme tout en gardant ses prix assez abordables.
Les magasins en eux-mêmes connaissent aussi quelques changements. On retrouve désormais des grandes marques dans les rayons du supermarché. Les clients peuvent aussi profiter d’un rayon fruits et légumes digne de ce nom ! Et ce n’est pas tout, iune bonne odeur de pain chaud fraîchement cuit sur place les accueille dès leur entrée dans le magasin.
« Depuis quelques mois, on voit beaucoup moins de familles nécessiteuses, et de plus en plus de gens que je croise aussi au Monoprix » confiait une cliente au magazine Capital. Autant dire que ce Lidl 2.0 est une réussite pour l’entreprise.
Pour l’enseigne allemande, ce changement était même une nécessité pour continuer à croître. Parce qu’il faut savoir qu’après de belles années dorées, la popularité de Lidl commençait à s’essouffler.
Lidl, une marque tendance
Au fil des années, Lidl a donc réussi à se détacher de son image de hard-discounter. Après avoir cartonné avec ses rayons frais et des produits alimentaires à prix imbattables, la marque s’attaque au monde de la mode.
Des boots en daim fourrées à seulement 9 euros, des chaussons comfy à moins de 6 euros, un manteau en peluche à moins de 30 euros… bref, chez Lidl, les modeuses peuvent faire leur shopping sans dépasser leur budget.
Et ce n’est pas tout, il n’y a pas que la planète mode qui tremble, Lidl propose aussi des produits électroniques à prix cassé ! Des écouteurs sans fil à 49,99 euros ? Oui, monsieur, chez Lidl rien n’est impossible !
Enfin, l’enseigne allemande propose aussi des produits électroménagers pour équiper toute la maison. Sa marque Silvercrest fait un carton auprès des clients. Notamment son robot de cuisine qui connaît un succès phénoménal.
Grille-pain, gril, friteuse à air chaud, hâchoir, machine à café… tous les produits nécessaires pour faire de vous un vrai cordon-bleu sont disponibles chez Lidl ! Et le tout, inutile de vous le rappeler mais on vous le dit quand même, à des prix défiant toutes concurrences. Autant dire que la marque bleue et jaune n’a plus rien à prouver.