Dans le monde du foot, le salaire est parfois tabou. D'ailleurs, savez-vous combien perçoit un arbitre de Ligue 1 en France ?
En France, comme ailleurs, parler de son salaire reste un sujet sensible. Dans le monde du foot, notamment, certaines professions sont mieux loties que d’autres.
Le salaire des joueurs de foot remis sur le tapis
S’il y a bien un joueur de foot français qui attire toutes les convoitises, c’est Kylian Mbappé. Et pour cause, l’attaquant du Paris Saint-Germain (PSG), domine le classement des joueurs les mieux rémunérés de la Ligue 1.
D’après le quotidien L’Équipe, ce dernier percevrait un salaire mensuel brut estimé à 6 millions d’euros. Le meilleur buteur actuel du championnat français devance d’ailleurs plusieurs de ses coéquipiers.
Toujours selon les informations de L’Équipe, Ousmane Dembélé et Marquinhos, perçoivent chacun 1,12 million d’euros par mois. Une jolie somme.
Les dix joueurs les mieux payés de la Ligue 1 évoluent tous au PSG, qui verse en moyenne 937 500 euros par mois à ses joueurs. Ensuite, seuls les attaquants de l’Olympique de Marseille et de l’AS Monaco, Pierre-Emerick Aubameyang et Wissam Ben Yedder ont un salaire confortable.
Ces derniers touchent, chaque mois, 650 000 euros chacun. Ils se hissent donc dans le très fermé Top 15 des rémunérations de la Ligue 1.
Le salaire annuel brut de Kylian Mbappé se veut donc estimé à 72 millions d’euros. Cela fait le joueur le mieux payé de l’histoire de la Ligue 1.
Des sommes remises en cause
En France, le salaire brut mensuel médian en France s’élevait à 2 620 euros dans le secteur privé en 2021, selon l’Insee. Soit 31 438 euros par an.
Ainsi, chaque mois, le salaire du joueur de foot équivaut à 2 290 fois celui d’un salarié du privé (ou à 190 années de salaire). Avec un salaire brut estimé à 6 millions d’euros par mois, Kylian Mbappé gagne donc l’équivalent d’environ 3 397 Smic mensuels et 283 Smic annuels.
Le salaire des joueurs de foot est souvent remis en question pour plusieurs raisons. D’après les spécialistes du sport, ils contribuent à l’inflation des prix sur le marché des transferts.
Les clubs doivent souvent dépenser des sommes exorbitantes pour acquérir de nouveaux joueurs. Ou pour prolonger les contrats des joueurs existants, ce qui peut entraîner des distorsions dans le marché et des dépenses excessives.
Les salaires élevés des joueurs professionnels peuvent sembler déconnectés de la réalité pour de nombreuses personnes. En particulier dans un contexte avec lequel de nombreuses personnes luttent financièrement.
Cela peut ainsi susciter des critiques quant à la pertinence de ces rémunérations dans le contexte social actuel. Cependant, s’il y a bien un métier dont on ne parle souvent, c’est celui d’arbitre de Ligue 1.
Combien touche un arbitre de Ligue 1 ?
Ces dernières années, le métier d’arbitre a connu une évolution significative. Ce changement découle en partie de la professionnalisation croissante du football, mais aussi de la reconnaissance de l’importance cruciale de l’arbitrage dans le sport.
Autrefois, les arbitres de Ligue 1 jonglaient souvent entre leur rôle sur le terrain et d’autres professions. Aujourd’hui, ils se consacrent entièrement à leur métier d’arbitre et bénéficient de conditions et de formations améliorées pour garantir la qualité de leurs décisions.
Contrairement aux joueurs dont les salaires peuvent atteindre des sommets, les arbitres touchent des montants plus modestes. En moyenne, un arbitre principal de Ligue 1 touche un salaire brut mensuel d’environ 7 239 €.
À cela s’ajoutent des indemnités de match. Les assistants, quant à eux, perçoivent des sommes légèrement inférieures, reflétant la hiérarchie au sein de l’arbitrage.
Parmi les arbitres de Ligue 1, une catégorie particulière se démarque : les arbitres Elite UEFA. Ces derniers officient non seulement dans le championnat national, mais également lors de compétitions internationales, ce qui leur vaut une augmentation de salaire.
Cette reconnaissance souligne l’importance de l’excellence dans le domaine de l’arbitrage. Il est aussi important de souligner que l’aspect financier de l’arbitrage ne se limite pas aux salaires, car il englobe la gestion des ressources des instances du football professionnel.