Des études scientifiques ont révélé que les imprimantes 3D génèrent des particules très fines potentiellement dangereuses pour notre santé.
Depuis quelques années, l’imprimante 3D a révolutionné notre quotidien. Grâce à cette invention de Charles Hull dans les années 80, nous pouvons fabriquer facilement différentes sortes de pièces en plastique.
Toutefois, une étude menée au sein du “Georgia Institute of Technologie” relève les conséquences négatives que peut engendrer l’utilisation de cette machine.
Des très fines particules cancérigènes pouvant être inhalées
L’UL Chemical Safety a parrainé cet institut pour qu’il puisse mesurer le taux de particules émises dans un environnement. Ainsi, il a été constaté que les imprimantes 3D peuvent générer des particules de moins de 100 nanonètres.
Celles-ci peuvent être inhalées par l’homme et une fois dans l’organisme elles ne peuvent pas en ressortir. Or, les particules de plastiques sont irritantes pour les poumons et elles sont aussi cancérigènes. Leur utilisation présente donc des risques qu’il ne faudrait pas négligé.
Prévenir pour se protéger
Les deux institutions qui ont réalisées cette étude recommandent l’information des consommateurs, entreprises ou particuliers. Cela, afin que chacun puisse prendre les dispositions adéquates.
Si l’utilisation de l’imprimante est indispensable, il est important de la mettre dans un endroit bien ventilé. En effet, cela réduit les risques d’inhalation de petites particules. L’élévation de la température ainsi que la marque et le type de filament sur l’imprimante peuvent aussi être des facteurs favorisant l’émission de particules néfastes.
Selon le professeur Rodney Weber du Earth Tech School of Earth de Georgia Tech, le plastique de type ABS fait partie de ceux qui ont le plus de potentiel dangereux.