Livret A: cette bonne nouvelle devrait rassurer tous les épargnants

Le Livret A est une épargne très appréciée des Français. D'ailleurs, cette bonne nouvelle devrait rassurer tous les Français inquiets.

Le Livret A est un produit d’épargne réglementé et exonéré d’impôts, très populaire en France. Accessible à toute personne physique, sans condition d’âge ni de revenus, et cette bonne nouvelle devrait vous rassurer.

Livret A : une épargne à se constituer

En France, le Livret A permet de constituer une épargne sécurisée tout en bénéficiant d’une disponibilité immédiate des fonds. Les Avantages de ce dernier sont nombreux.

L’argent déposé sur un Livret A se dit entièrement sécurisé. Il se veut garanti par l’État, ce qui signifie que l’épargnant ne court aucun risque de perte en capital, contrairement à d’autres produits financiers soumis aux fluctuations du marché.

Le taux d’intérêt du Livret A est fixé par les pouvoirs publics et révisé régulièrement. Son principal avantage est que les intérêts générés sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux, ce qui le rend particulièrement attractif.

À tout moment, le titulaire du Livret A peut retirer ou déposer des fonds sans pénalité ni délai. Ce qui en fait un excellent outil pour se constituer une épargne de précaution.

Le Livret A se voit ainsi plafonné à 22 950 euros pour les particuliers et 76 500 euros pour les associations. Bien que ce plafond limite l’épargne possible, les intérêts générés continuent de s’ajouter au capital, même si le seuil est atteint.

Toute personne peut ouvrir un Livret A, y compris les enfants mineurs. De plus, une seule ouverture se voit autorisée par personne, évitant ainsi la multiplication des comptes.

De nombreux avantages

Les fonds collectés sur les Livrets A se disent utilisés pour financer le logement social et les infrastructures publiques. Ce qui en fait un placement ayant une dimension sociétale bénéfique.

Grâce à ces nombreux atouts, le Livret A reste un produit d’épargne incontournable. Ce qui se voit particulièrement adapté pour ceux qui recherchent une solution sans risque, souple et avantageuse fiscalement.

Pour les épargnants, c’est une source d’inquiétude. Selon un sondage Odoxa pour Capital, 58 % des Français s’opposent à l’idée que leur épargne se voit utilisée de force. Pour financer le secteur de la défense.

Bercy avait pourtant envisagé d’orienter une partie des fonds détenus par les Français vers les 4 500 entreprises de la Base industrielle. Et technologique de défense (BITD). L’une des principales craintes des épargnants concernait un éventuel prélèvement sur les Livrets A.

Ces derniers totalisent actuellement 442,5 milliards d’euros. Cependant, le gouvernement assure qu’il n’a aucun moyen légal d’imposer un tel redéploiement des fonds des livrets réglementés (Livret A, LEP, LDDS…).

Livret A : les Français peuvent se dire rassurés

Il se disait en revanche question d’orienter une partie des encours détenus par les banques – déjà utilisés pour financer les TPE et PME – vers l’industrie de la défense. Cette option a finalement fait l’objet d’un écart.

Et ce, afin de respecter le principe du consentement des épargnants. Lors de la journée de concertation sur le financement de l’industrie de la défense, le ministre de l’Économie et des Finances, Eric Lombard, a donc tenu à rassurer.

« L’État ne fera jamais main basse sur l’épargne des Français. L’objectif est de multiplier les opportunités d’investissement pour ceux qui le souhaitent uniquement », a-t-il avoué.

Pour cela, le gouvernement mise sur des placements de long terme tels que l’assurance vie, le plan épargne retraite (PER). Le plan d’épargne en actions (PEA) ou encore l’épargne salariale (PEE, PER collectifs).

Au sein de ces produits, des fonds d’investissement dédiés au secteur de la défense se verront proposés par les grands réseaux bancaires et d’assurance. Comme l’a précisé Eric Lombard sur TF1, les investisseurs intéressés pourront soutenir l’industrie militaire. Et ce, via les unités de compte (UC) de leurs contrats.