60 millions de Français ont choisi le Livret A comme solution d’épargne. La dernière décision du gouvernement crée l’indignation des épargnants.
Le Livret A constitue La solution d’épargne par excellence pour les Français. Accessible à tout le monde et avec un taux d’intérêt intéressant, 60 millions de personnes en ont un. Le Sénat a récemment autorisé l’utilisation d’une partie des capitaux dans le Livret A pour financer l’industrie de la défense.
Une décision que les titulaires de la solution d’épargnent ne comprennent pas et qui crée une vague d’indignation.
Les fonds collectés attribués à des missions d’intérêt général
Réglementé par l’État, le Livret A permet à 60 millions de Français de mettre de l’argent de côté pour économiser. Avec un taux d’intérêt de 3 %, cette solution d’épargne se révèle très avantageuse. Les intérêts sont calculés 2 fois par mois et ajoutés au capital en fin d’année. De plus, les fonds que vous déposez sur le Livret A ne subissent aucun impôt.
La gestion des fonds collectés sur le Livret A relève de la responsabilité de la Caisse des dépôts en consignation. Les capitaux servent à soutenir les missions d’intérêt général, notamment pour le financement du logement social. Une partie de l’argent que les épargnants versent contribue aussi à financer la transition énergétique.
60 % des capitaux du Livret A, ainsi que ceux du LDDS reviennent à ces causes. Les 40 % restants se destinent à la subvention des petites et moyennes entreprises. Ce système de réattribution des fonds ne posait aucun problème aux épargnants jusqu’ici.
Mais la dernière décision en date du gouvernement crée le buzz auprès des titulaires du Livret A.
Même si le Sénat a déjà approuvé cette nouvelle mesure, de nombreux Français se retrouvent indignés. Ils ne comprennent ni la raison ni l’objectif de cette décision et le font bien comprendre.
Les capitaux du Livret A pour soutenir l’industrie de la défense en France
Parmi les PME qui bénéficient des subventions avec le Livret A, il y a les entreprises de l’industrie de la défense. Cependant, la plupart des établissements bancaires restent réticents quant à cette option. Pour cause, ils ne souhaitent pas avoir une mauvaise réputation, étant donné le mépris des Français pour cette industrie.
Ce mois, le verdict est tombé. Le Sénat a approuvé une nouvelle proposition de loi. Cette dernière concerne l’utilisation d’une partie des capitaux du Livret A pour financer l’industrie de la défense.
Cette proposition, qui concerne aussi le LDDS, vient de Pascal Allizard, un élu de la Normandie.
Les Français qui utilisent cette solution d’épargne s’opposent à la décision. Et même le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux Entreprises Olivia Grégoire, partagent cet avis. Selon eux, le Livret A devrait uniquement soutenir le logement social et la rénovation énergétique.
Le gouvernement devrait, toujours d’après eux, chercher une autre option pour financer l’industrie de la défense.
Face à la vague de colère des Français, le Sénat remet les choses dans le contexte. Les parts de capitaux du Livret A continueront à subventionner l’économie solidaire et la transition énergétique.
Mais l’industrie de la défense recevra aussi une partie de l’aide tirée des fonds du livret d’épargne.
Le sénateur Rachid Temal, pour calmer le jeu, propose de créer une nouvelle solution d’épargne. Cette dernière serait réservée à l’armée et s’appellera Livret d’épargne souveraineté. Cependant, le Sénat a rejeté cette proposition.