Le Livret A est un placement très apprécié des Français pour diverses raisons. Mais, cette mauvaise nouvelle risque de vous ennuyer.
Le Livret A, l’un des placements les plus populaires en France, continue d’attirer les épargnants malgré un taux de rendement inférieur à celui du LEP (5 %). Malgré ses nombreux avantages, se cache une mauvaise nouvelle.
Les nombreux avantages du Livret A
Le Livret A est bien connu des Français. Raison pour laquelle nombreux sont ceux qui en font un choix préféré pour sécuriser son argent, surtout en période d’inflation.
En effet, le Livret A a prouvé son efficacité et offre une sécurité financière précieuse. Cela explique pourquoi de plus en plus de Français l’adoptent.
En effet, selon la Banque de France, plus de 80 % des Français possèdent un Livret A. Ces derniers se disent attirés par son taux intéressant et son plafond élevé, permettant de générer davantage d’intérêts.
Ce placement suit le rythme de l’inflation. Cela signifie que lorsque l’inflation baisse, le taux de rendement du Livret A diminue également.
Actuellement, l’inflation est descendue à 2,9 % selon l’INSEE, tandis que le taux de rémunération du Livret A reste à 3 %. Cette stabilité du taux, maintenue jusqu’en janvier 2025 sur décision de Bruno Le Maire depuis le 1ᵉʳ août 2023.
Des taux qui se stabilisent
Le Livret A assure une sécurité et une stabilité financière pour les 55 millions de Français. Cependant, il est crucial de rester vigilant face aux prévisions économiques, car une baisse du taux après cette période reste possible en fonction de l’évolution de l’inflation.
Malgré cette bonne nouvelle, le taux de 3 % fait débat. Paul Cassia, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne, s’est opposé à cette décision. Malheureusement. Mais, son recours a fait l’objet d’un rejet par le Conseil d’État.
Ces derniers ont jugé que les circonstances exceptionnelles justifiaient le maintien du taux. La Banque de France avait recommandé un taux plus modéré pour éviter un impact négatif sur l’économie nationale et la croissance.
Malgré ces débats, le Livret A continue de séduire, avec un encours total dépassant les 300 milliards d’euros. Le Livret A, un livret d’épargne réglementé, se veut détenu par plus de 55 millions de personnes qui bénéficient d’un taux de 3 % depuis plusieurs mois.
Ce taux a été gelé depuis août 2023 par décision du ministre de l’Économie. Cependant, ce gel du taux est prévu pour durer 18 mois, laissant entendre une possible révision l’année prochaine pour les Français.
Mauvaise nouvelle pour le Livret A
Au 30 juin, l’encours total du Livret A et du LEP, qui présentent des caractéristiques similaires, atteignait 579,9 milliards d’euros. Dont 425,5 milliards pour le Livret A, produit phare de l’épargne réglementée.
Bien que le mois de juin 2024 ait été positif (1,8 milliard d’euros de collecte nette pour les Livrets A et les LDDS), la comparaison avec l’année précédente est moins flatteuse pour le premier semestre. Entre janvier et juin, les deux livrets avaient attiré 34,5 milliards d’euros.
Soit plus du double de l’argent collecté sur la même période cette année. Le Livret d’épargne populaire (LEP), destiné aux ménages modestes, montre une meilleure dynamique.
Contrairement au Livret A, son encours a augmenté de 570 millions d’euros en juin. Et de 4,5 milliards d’euros depuis le début de l’année, soit sa deuxième meilleure performance après le record de l’an dernier.
L’encours au 30 juin a atteint un niveau sans précédent de 76,4 milliards d’euros. Ce qui représente une augmentation de 35 % sur un an.
La Caisse des dépôts et les banques, qui se partagent la rémunération de ces livrets réglementés (3 % pour le Livret A et le LDDS sur l’année, 5 % puis 4 % pour le LEP à compter du 1ᵉʳ août), peuvent s’attendre à verser, cette année, un montant record aux épargnants.
En effet, celui-ci pourrait dépasser 17 milliards d’euros pour les seuls Livrets A et LDDS. Et même jusqu’à 20 milliards d’euros en incluant les LEP.