Une bonne nouvelle se profile pour les détenteurs d'un Livret A. Au 1ᵉʳ février 2025, les taux d'intérêts pourraient être intéressants.
Le Livret A va-t-il faire des prouesses en 2025 ? D’après les économistes, il se pourrait que ce dernier offre des intérêts intéressants pour les millions d’épargnants.
Tous les avantages du Livret A et du LEP
En France, plus de 8 personnes sur 10 possèdent un Livret A. Un compte d’épargne très populaire qui reste largement apprécié au fil des ans.
Cependant, ce n’est pas le livret le plus avantageux. Le Livret d’Épargne Populaire (LEP) lui fait de l’ombre, notamment grâce à un taux d’intérêt nettement plus élevé, actuellement fixé à 6 %.
Toutefois, le LEP n’est pas accessible à tous. Son ouverture est soumise à des conditions de revenus, déterminées par le revenu fiscal de référence.
Par exemple, pour une personne avec une part de quotient familial, le revenu ne doit donc pas dépasser 22 419 euros. À l’inverse, le Livret A est accessible sans conditions de ressources, avec un taux d’intérêt de 3 % qui varie en fonction de l’inflation.
Dernièrement, les détenteurs de Livret A ont reçu une bonne nouvelle. L’inflation, qui avait pesé sur l’épargne pendant plusieurs années, a récemment chuté à 2,9 % selon les chiffres de l’INSEE.
C’est la première fois depuis plus de 10 ans que le taux d’intérêt du Livret A dépasse l’inflation. Ce qui signifie que les épargnants voient leur argent croître plus rapidement que la perte de pouvoir d’achat causée par la hausse des prix.
Des évolutions intéressantes
Il se veut doc important de noter que le taux du Livret A, fixé à 3 %, a été bloqué jusqu’en janvier 2025 par Bruno Le Maire. Et ce, afin de garantir « sécurité, stabilité et visibilité » aux 55 millions de détenteurs.
Cette décision, bien que contestée par certains, notamment Paul Cassia, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne, a été confirmée par le Conseil d’État en février 2024. Malgré une tentative d’annuler le gel du taux.
En parallèle, Nathalie Da Conceicao Carvalho, députée RN, a proposé d’augmenter le plafond du Livret A à 30 000 euros. Contre 22 950 euros actuellement, ce qui pourrait profiter à de nombreux épargnants.
Cependant, Bruno Le Maire n’a pour l’instant pas donné suite à cette proposition. D’ailleurs, le compte à rebours se veut lancé pour le Livret A pour l’année prochaine.
Pour le moment fixé à 3 %, son taux sera révisé en février 2025. À l’approche de cette échéance, la grande question est de savoir quel sera le nouveau taux d’intérêt pour ce placement d’épargne.
Pour l’heure, aucune donnée officielle n’a fait l’objet d’une communication, laissant les épargnants dans le flou. Cette future revalorisation pourra-t-elle se définir comme une bonne nouvelle ou source de déception ?
Les perspectives du Livret A en 2025
Depuis février 2023, le taux du Livret A se dit maintenu à 3 %. Une décision qui a fait réagir les épargnants et certains y ont vu une occasion manquée, d’autant que les prévisions laissaient entrevoir un taux de 4,1 % au 1ᵉʳ août 2023, et 3,9 % pour février 2024.
Cependant, avec une inflation en baisse, ce gel se veut donc bénéfique. Le maintien de ce taux permet d’offrir aux épargnants une certaine stabilité, dans un contexte économique incertain.
La fin du gel du Livret A, prévue pour février 2025, soulève des interrogations. Alors que l’inflation se stabilise, une baisse du taux est à prévoir, puisque son calcul repose sur deux facteurs : la moyenne semestrielle des taux d’€STR à court terme en zone euro.
Mais aussi la moyenne de l’inflation hors tabac. Si la tendance se confirme, les épargnants devront s’attendre à une diminution du taux, avec un impact notable sur leur pouvoir d’achat et leurs stratégies d’épargne.
Le Livret A, tout comme le LEP et le LDDS, pourrait donc voir son rendement diminuer. Face à ces perspectives, de nombreux épargnants redoutent une baisse de leurs gains.
Toutefois, il ne faut pas oublier que le taux du Livret A ne dépend pas uniquement des mécanismes économiques. Le gouvernement peut intervenir pour ajuster ce taux en fonction de la situation économique et politique du pays.
Même si les prévisions indiquent une baisse, il se veut donc possible que l’État décide de maintenir. Voire d’augmenter légèrement le taux pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.