Près de 60 000 personnes ont été enquêtées pour en venir au fait qu’un lien de cause à effet existe entre la vitesse d’avaler le repas et le poids d’une personne. Apparemment, ceux qui mangent lentement ont tendance à perdre du poids par rapport à ceux qui mangent vite ou normalement.
Selon les chercheurs de l’Université de Kyushu, « des changements dans la vitesse à laquelle nous mangeons peuvent entraîner des changements dans l’obésité, l’IMC [indice de masse corporelle] et le tour de taille ».
Pour mener cette étude, ces chercheurs se sont penchés sur les dossiers de plus de 59 mille personnes atteintes de diabète type 2 laquelle, rappelons-le est une maladie liée la plupart du temps à un problème de surpoids.
Les chiffres résultant de ces enquêtes ont permis de déduire que 7% de ces patients ont mangé lentement et que ces derniers ont un tour de taille moins élevé. 21,5% étaient par contre en surpoids et avaient un IMC supérieur à 25. Ces dernières ont par contre mangé soit à une vitesse « normale » soit mangeaient vraiment vite.
Toujours selon ces chercheurs japonais, manger lentement avait vraiment tendance à faire perdre du poids tout comme ne plus rien avaler après le dîner ou plutôt dans les 2 heures avant le coucher.
Simon Cork, un chercheur du Collège Impérial de Londres a émis son avis sur cette étude en disant que « C’est une étude intéressante, [qui] confirme ce que nous pensons déjà, à savoir que manger lentement est à l’origine d’un gain de poids moindre que manger vite ».
Maintenant que cette déduction a été tiré, le problème se pose maintenant sur la façon d’inculquer cette habitude de manger lentement. Telle a été la question de Susan Jeb, professeure de diététique à Oxford.
Et pour Katarina Kos, spécialiste de l’obésité à l’université de médecine d’Exeter, il serait plus intéressant d’élargir le champs d’étude pour avoir des chiffres donc des résultats plus précis…