Mark Zuckerberg au plus mal son triste constat face à TikTok et ce n'est pas prêt de s'arranger

L'app TikTok a cartonné outre-Atlantique. Face à son expansion, Mark Zuckerberg a avoué qu'il n'avait pas anticipé ce succès populaire.

Depuis son lancement en 2016 par la société chinoise ByteDance, TikTok s’est imposé comme l’une des plateformes les plus influentes du paysage numérique mondial. Un succès que Mark Zuckerberg n’avait pas anticipé.

TikTok, une app qui cartonne

En 2024, le succès de TikTok ne se dément pas, porté par une croissance exponentielle, une capacité d’adaptation aux tendances. Et une monétisation toujours plus performante.

Le moteur du succès de TikTok réside dans son algorithme de recommandation. Contrairement aux autres réseaux sociaux, où le contenu dépend majoritairement des abonnements, TikTok met en avant des vidéos en fonction des interactions.

Mais aussi du temps de visionnage et des préférences de chaque utilisateur. Cette personnalisation permet un engagement maximal et une rétention exceptionnelle des utilisateurs, qui passent en moyenne plus de 90 minutes par jour sur l’app.

Si TikTok a d’abord séduit la Génération Z, il s’est largement démocratisé en 2024. La plateforme compte désormais plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels et touche toutes les tranches d’âge.

Les Millenials et même les Boomers s’y sont progressivement intégrés. Ils ont transformé l’app en un espace intergénérationnel où cohabitent divertissement, éducation et activisme.

TikTok est devenu un véritable incubateur de tendances, musicales et commerciales. Des artistes comme Olivia Rodrigo ou Jungkook (BTS) ont vu leurs morceaux exploser grâce à des challenges viraux.

Quand les marque s’emparent du phénomène

Les marques, conscientes de l’influence de la plateforme, intègrent à présent TikTok dans leurs stratégies marketing. Ces dernières multiplient collaborations et campagnes sponsorisées pour toucher un public plus large.

En 2024, TikTok a perfectionné son écosystème de monétisation. Le TikTok Creator Fund, les abonnements payants, les dons en direct et le TikTok Shop offrent aux créateurs de multiples sources de revenus.

Les ventes sur TikTok Shop ont ainsi explosé, transformant la plateforme en un véritable centre du e-commerce. Notamment en Asie et aux États-Unis.

Malgré son succès, TikTok fait face à des défis majeurs comme des régulations gouvernementales. Mais aussi des enjeux de cybersécurité et craintes sur la santé mentale des jeunes.

Certains pays, comme les États-Unis et l’Europe, ont renforcé leur surveillance. Cela a donc poussé ByteDance à plus de transparence sur la gestion des données.

En 2024, TikTok continue de régner sur le monde des réseaux sociaux grâce à sa capacité à innover et à captiver son audience. Avec l’essor de l’intelligence artificielle et du contenu immersif, la plateforme explore de nouvelles fonctionnalités.

Mark Zuckerberg avoue la faiblesse de Meta face à TikTok

Dans un enregistrement, Mark Zuckerberg revient sur une erreur majeure. Meta a sous-estimé l’impact de TikTok sur les interactions sociales.

L’entreprise voyait la plateforme comme un simple espace de divertissement, à l’image de YouTube. Sans réaliser que les utilisateurs partageaient massivement des vidéos via les messages privés.

« Nous n’avons pas perçu à quel point les contenus TikTok circulaient dans les conversations », admet-il. Cette prise de conscience arrive alors que Meta doit affronter un nouvel adversaire : DeepSeek, une start-up spécialisée en intelligence artificielle.

Elle propose des solutions performantes à moindre coût. Pour y faire face, l’entreprise a mis en place quatre cellules de crise afin d’analyser les stratégies de l’app.

Mark Zuckerberg a également prévenu ses équipes. L’année à venir sera « intense », et les erreurs du passé ne devront pas se répéter, et le patron de Meta a également abordé la question sensible du possible ban de TikTok aux États-Unis.

Si l’administration américaine a déjà tenté de forcer ByteDance à revendre son app, ce dernier préfère se concentrer sur l’innovation. Il mise notamment sur des agents conversationnels dopés à l’IA pour enrichir Facebook et Instagram.

Le défi est de taille : Meta doit à la fois renforcer ses app existantes et poursuivre la création de nouveaux projets. « Si nous ne sommes pas capables de gérer Facebook et nos autres app en parallèle, ce sera la fin », a-t-il admis.