Mauvaise nouvelle le gouvernement veut lancer un nouvel impôt pour tous les Français

L'impôt sur le revenu pourrait changer de formule. Le gouvernement est en train de réfléchir à une nouveauté pour les années à venir.

En 2025, la fiscalité française connaît plusieurs ajustements notables. Principalement orientés vers une contribution accrue des ménages aisés et des grandes entreprises et le gouvernement planche en ce moment même sur un nouvel impôt.

Impôt : une année 2024 en demi-teinte

Pour préserver le pouvoir d’achat des contribuables, le barème de l’impôt sur le revenu est revalorisé de 1,8 % en 2025. Au-delà de 180 294 € : le taux passe à 45 %.

Cette mesure vise à neutraliser l’impact de l’inflation sur l’imposition des ménages. Une nouvelle contribution se voit instaurée pour les contribuables dont le revenu fiscal annuel dépasse 250 000 € pour une personne seule et 500 000 € pour un couple.

Cette contribution vise à garantir un taux d’imposition minimal de 20 % pour ces foyers. Ce qui assure ainsi une participation fiscale proportionnelle aux revenus.

Le dispositif « Coluche », offrant donc une réduction d’impôt de 75 % pour les dons aux associations aidant les personnes en difficulté, est prolongé. De plus, son champ d’application est étendu.

Il se voit étendu aux associations luttant contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques. Ce qui encourage ainsi la générosité envers ces causes essentielles.

Le prêt à taux zéro (PTZ), destiné à faciliter l’accession à la propriété pour les ménages modestes, se voit donc élargi à tous les logements neufs. Et ce, sur l’ensemble du territoire français, du 1ᵉʳ avril 2025 au 31 décembre 2027.

Des nouveautés à prévoir

Parallèlement, le dispositif « Loc’Avantages », incite les bailleurs à proposer des loyers inférieurs au marché. Et ce, en échange d’une réduction d’impôt.

Le taux de la taxe sur les transactions financières se voit donc relevé de 0,3 % à 0,4 %. Cette taxe s’applique aux achats d’actions de sociétés françaises dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d’euros.

Cela augmente ainsi la contribution du secteur financier au budget de l’État. De plus, le budget 2025 vise à réduire le déficit public à 5,4 % du PIB, avec un objectif de le ramener en dessous de 3 % d’ici à 2029.

Pour atteindre ces cibles, le gouvernement prévoit des économies de 50 milliards d’euros. Cela combine donc 30 milliards de coupes budgétaires et 20 milliards de hausses d’impôts.

Ces réformes fiscales reflètent une volonté d’équilibrer les finances publiques tout en promouvant la justice sociale. Et le soutien aux populations vulnérables. Réformes fiscales et budget 2025 en France.

Un nouvel impôt pour les Français ?

Le sujet avait enflammé les débats il y a quelques mois, et la question reste toujours ouverte. Alors que les Français s’apprêtent à remplir leur déclaration de revenus, les impôts demeurent un sujet sensible.

Un temps envisagée, l’augmentation de certaines taxes a finalement fait l’objet d’un écart. Et ce, afin d’éviter à la majorité des contribuables une hausse d’impôt.

Toutefois, l’idée d’une réforme partielle de l’impôt sur le revenu n’a pas disparu. Les discussions récentes ont mis en lumière plusieurs pistes, dont celle d’un nouvel impôt garantissant qu’un minimum de patrimoine se veuille versé au fisc.

C’est Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui a dévoilé cette mesure il y a quelques jours. Elle travaille sur un impôt minimal différentiel, qui vise à s’assurer ainsi que le total des impôts déjà payés représente au moins 0,5 % du patrimoine.

Concrètement, ce dispositif cible l’optimisation fiscale en imposant aux contribuables concernés un versement minimum au Trésor public. Tous les ménages ne se verront pas touchés.

Seuls ceux disposant d’un patrimoine d’au moins 1,3 million d’euros (hors biens professionnels) seraient concernés. Ce seuil, proche de celui de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), limiterait l’impact de la mesure à une fraction des contribuables les plus fortunés.

D’après la Direction générale des Finances publiques, 176 000 ménages se voient actuellement assujettis à l’IFI. Mais seuls ceux dont les impôts se voient inférieurs à 0,5 % de leur patrimoine se diraient ainsi concernés par cette nouvelle taxe.