Mauvaise nouvelle pour 11 millions de français qui sont dans cette banque

Si vous faites partie de cette banque, vous allez voir rouge. En janvier prochain, 11 millions de clients vont subir une hausse des tarifs.

En 2025, les taux pratiqués par les banques risquent de s’envoler. C’est le cas de cette entreprise française qui va pratiquer des taux très hauts à ses millions de clients.

Une concurrence accrue entre les banques

La concurrence entre les banques physiques en France se voit marquée par une intensification des défis. Elle se voit exacerbée par les évolutions technologiques et les attentes croissantes des clients.

Traditionnellement dominée par des acteurs historiques comme BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole ou encore La Banque Postale, cette compétition s’est intensifiée. Avec l’arrivée des banques en ligne et des néobanques.

Ces nouvelles entités, souvent perçues comme plus agiles et moins coûteuses, séduisent une clientèle à la recherche de services rapides et accessibles. Face à cette pression, les banques traditionnelles adoptent des stratégies d’adaptation.

Elles investissent donc en masse dans la transformation digitale. En modernisant leurs outils pour offrir des applications mobiles intuitives et des services en ligne renforcés.

Parallèlement, elles misent ainsi sur la relation client en agences. En valorisant le conseil personnalisé, un atout face à des concurrents uniquement numériques.

Des efforts sont également menés pour réduire les frais bancaires ou pour diversifier l’offre. Par exemple avec des produits d’épargne ou de financement plus attractifs.

Des fermetures progressives

Cependant, les banques physiques doivent donc aussi affronter une érosion de leur réseau d’agences, jugé coûteux. Mais aussi parfois sous-utilisé.

La fermeture progressive de points de vente illustre ce dilemme entre rentabilité et maintien d’une proximité avec les clients. Pour se différencier, certaines misent sur des niches, comme les services premium ou la finance responsable.

Elles cherchent ainsi à fidéliser une clientèle exigeante et diversifiée. En somme, si les banques physiques en France restent des piliers solides, elles doivent continuellement s’adapter pour préserver leur compétitivité dans un marché en pleine mutation.

Récemment, La Banque Postale, l’un des piliers du paysage bancaire français, a décidé d’appliquer une refonte tarifaire majeure en janvier 2025. Ce qui a suscité l’inquiétude de ses 11 millions de clients.

Cette hausse généralisée des tarifs, touchant tous les services, inclut des augmentations parfois spectaculaires. Certaines atteignant jusqu’à un triplement des frais actuels.

Après une première série d’augmentations en 2024, la Banque Postale poursuit cette tendance avec des révisions tarifaires marquées pour 2025. Voici les principales évolutions prévues.

La Banque Postale augmente tous ses tarifs en 2025

Concernant les frais de tenue de compte standard, ils vont donc augmenter de 11,76 % (de 20,40 € à 22,80 € par an). Les virements en agence augmentent de +10 % (5,50 € par opération).

Les frais de découvert aussi vont progresser de +10 % (6,60 € pour les frais périodiques). Concernant les commissions d’intervention : +15,94 % sur le plafond journalier (32 €) et +5,40 % sur le plafond mensuel (80 €).

Les cartes bancaires se voient aussi concernées. La carte Visa classique coûtera +5,71 % (33,30 € par an), la Visa Platinum, +3,65 % (204,40 €) et la Visa Infinite +0,73 % (329,60 €). Une

Parmi les hausses les plus marquantes, les frais postaux enregistrent une flambée. Le retour d’un courrier non distribué (NPAI) passera de 7,50 € à 20 €, soit une augmentation de 166,67 %.

Cette évolution soulève des préoccupations, notamment pour les clients vulnérables. Encore fortement dépendants des services postaux traditionnels.

Bien que la Banque Postale ait enregistré une baisse de son bénéfice net en 2023, la proportion de certaines hausses interpelle à la fois les clients et les observateurs. Ces nouvelles tarifications risquent d’éroder le pouvoir d’achat des clients.

Face à cette situation, plusieurs options s’offrent à eux. Ils peuvent comparer les offres des banques concurrentes pour des frais plus compétitifs, se tourner vers les banques en ligne, souvent moins onéreuses.

Mais aussi négocier des conditions spécifiques auprès de la Banque Postale. Enfin, ils peuvent limiter l’usage des services coûteux, comme les virements en agence.