
Nouveau coup dur pour les retraités. Au mois de mars, de nombreuses personnes vont avoir droit à une perte de revenus assez conséquente.
En 2025, les retraités français se trouvent au cœur de débats politiques et économiques majeurs. Malgré des ajustements, ces derniers vont devoir faire face à une énorme perte d’argent en mars 2025.
Retraités : une augmentation des pensions en 2024
Selon les données du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) et de l’INSEE, en 2024, le niveau de vie moyen des retraités était supérieur à celui des actifs. Ces derniers ont connu un ajustement pour tenir compte des loyers imputés liés à la propriété.
Les retraités disposaient d’un revenu disponible moyen de 2 188 euros mensuels, contre 2 489 euros pour les actifs. Cette différence s’explique en partie par un taux de propriété plus élevé chez les retraités.
Avec 62 % d’entre eux propriétaires sans emprunt, contre 17 % chez les moins de 50 ans. De plus, les taux de pauvreté chez les 65-74 ans (10,7 %) et les plus de 75 ans (11,4 %) se disent ainsi inférieurs à ceux des jeunes de moins de 18 ans (20,4 %).
Pour contenir les déficits publics, le gouvernement a décidé de reporter la revalorisation des pensions de retraite de six mois. Et ce, du 1ᵉʳ janvier au 1ᵉʳ juillet 2025.
Cette mesure, qui vise à économiser environ 4 milliards d’euros, marque un changement. Par rapport à la politique antérieure qui privilégiait le maintien du pouvoir d’achat des retraités.
Les syndicats ont exprimé leur mécontentement, car ils craignaient que cette décision n’affecte particulièrement les retraités à faibles revenus. De plus, la proposition de désindexer temporairement les pensions de l’inflation a été largement rejetée.
Les pensions revalorisées
Elle reflète ainsi la difficulté politique d’ajuster les avantages des retraités, un électorat influent. Malgré la réforme de 2023 ayant relevé l’âge de la retraite à 64 ans, les pensions des retraités actuels sont restées largement inchangées.
Les dépenses publiques liées aux retraites pèsent lourdement sur les finances nationales. Avec des dépenses publiques représentant 57 % du PIB.
Les législateurs hésitent à réformer davantage les pensions. Néanmoins, des experts insistent sur la nécessité de réformes pour assurer la viabilité financière du système face au vieillissement démographique.
Cependant, dès le mois de mars, de nombreux Français en France constateront une réduction significative de leurs pensions. Cette baisse résulte de nouveaux ajustements fiscaux et de modifications des prélèvements sociaux.
Elles viennent fragiliser des budgets déjà éprouvés par l’inflation. Face à cette situation, beaucoup s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat, alors que les dépenses courantes, notamment l’alimentation et l’énergie, ne cessent d’augmenter.
Dans ce contexte, il devient essentiel de suivre les dispositifs d’aide et les ajustements fiscaux qui pourraient atténuer l’impact de cette perte financière. Plusieurs facteurs expliquent cette diminution des revenus pour les retraités.
Diminution des pensions des retraités en mars : quelle est la raison ?
En France, certains Français dont les revenus dépassent un certain seuil verront leur taux de CSG augmenter. Ce qui a entraîné une retenue plus importante sur leurs pensions.
Bien qu’une revalorisation ait été annoncée pour compenser l’inflation, elle reste ainsi insuffisante face à l’augmentation des prélèvements. Ce qui entraîne parfois une baisse nette des pensions.
De plus, certaines collectivités appliquent de nouvelles taxes ou réduisent les exonérations fiscales précédemment accordées aux retraités. Selon les estimations, la perte pourrait atteindre 150 à 200 euros par mois pour certains.
Un retraité percevant 1 500 euros mensuels pourrait ainsi voir ses ressources diminuer d’environ 10 %. Ce qui impacte donc directement ses dépenses essentielles.
Tout le monde ne sera pas touché de la même manière. Cette diminution concernera principalement ceux dont les revenus dépassent un certain seuil, généralement au-dessus de 2 000 euros nets par mois.
Les Français soumis à une fiscalité plus élevée, en fonction de leur lieu de résidence ou de leur patrimoine. Et enfin, ceux qui bénéficiaient d’exonérations spécifiques, désormais supprimées.