Mauvaise nouvelle pour tous les automobilistes, seuls ces modèles de voitures pourront circuler dans les grandes villes en 2026

Les automobilistes sont en proie à des changements concernant la vignette Crit'Air 1. D'ailleurs, ce changement sera effectif en 2026.

En 2025, les automobilistes français sont confrontés à des évolutions significatives concernant les vignettes Crit’Air et les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Et l’année 2026 ne sera pas en reste avec ce nouveau changement.

Automobilistes : les vignettes Crit’Air à avoir pour conduire

Les mesures de Crit’Air visent à améliorer la qualité de l’air en régulant la circulation des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.​ Sous forme d’autocollant rond, qui classe les véhicules des automobilistes en six catégories (de 0 à 5).

Elle dépend de leurs émissions de polluants atmosphériques. Elle se voit donc obligatoire pour circuler dans les ZFE et lors des épisodes de pollution.

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, le nombre de ZFE en France a ainsi considérablement augmenté. Et elle touche désormais 42 agglomérations, conformément à la loi Climat et Résilience.

Les villes comme Paris, Lyon et Marseille ont renforcé leurs mesures. Elles imposent ainsi des restrictions accrues aux véhicules les plus polluants.

À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les véhicules classés Crit’Air 3, notamment les diesels de plus de 14 ans et les essences de plus de 19 ans, sont interdits de circulation dans certaines ZFE. Dans des villes comme Paris et Lyon.

Cette mesure vise ainsi à réduire la pollution de l’air dans les zones urbaines les plus touchées. Le prix de la vignette Crit’Air a légèrement augmenté en 2025, passant de 3,77 € à 3,81 € pour un envoi en France métropolitaine.

Des augmentations avec l’inflation

Cette hausse des vignettes Crit’Air pour les automobiliste se dit ainsi due à l’indexation sur l’inflation. L’affichage de la vignette Crit’Air est obligatoire pour tous les véhicules circulant dans les ZFE.

En cas de non-respect, les contrevenants s’exposent à une amende de 68 €, pouvant aller jusqu’à 180 € en cas de retard de paiement. Cette mesure concerne tous les automobilistes, même ceux dont les véhicules ne se disent pas soumis à des restrictions spécifiques. ​

Le classement Crit’Air peut également influencer le coût de l’assurance automobile. Les assureurs prennent ainsi en compte ce critère pour évaluer le risque et ajuster les primes en conséquence.

Ainsi, les véhicules mieux classés peuvent donc bénéficier de tarifs plus avantageux. Face aux contestations, une proposition de loi visant à suspendre les ZFE pour une durée de 5 ans a fait l’objet d’une présentation à l’Assemblée nationale.

Si elle se voit adoptée, cette mesure pourrait donc offrir un répit aux automobilistes concernés par les restrictions actuelles. ​Mais, en 2026, une nouvelle obligation se verra appliquée.

Automobiliste : changement attendu pour la vignette Crit’Air 1

Le mercredi 26 mars, une confusion a agité les réseaux sociaux. Certains ont cru que les Zones à Faibles Émissions (ZFE) allaient être supprimées en France.

À l’origine de cette rumeur, l’association « 40 millions d’automobilistes » a annoncé que l’Assemblée nationale avait voté la fin des ZFE. Une affirmation trompeuse, car en réalité, deux amendements visant à supprimer ces zones ont bien été adoptés en commission.

Toutefois, ils se voient ainsi considérés comme des cavaliers législatifs — des dispositions hors sujet par rapport au texte initial —. Et risquent fort de se voir invalidés par le Conseil constitutionnel.

Une proposition de loi visant à suspendre les ZFE pendant cinq ans se verra examinée le 1ᵉʳ avril. En attendant, rien ne change, les ZFE restent en place, et les automobilistes doivent toujours se conformer aux vignettes Crit’Air.

Parallèlement, un autre vote de l’Assemblée nationale se voit ainsi passé sous les radars le lundi 31 mars. Celui qui durcit considérablement les règles liées aux ZFE.

Les députés ont adopté une mesure qui n’autorise, à compter du 1ᵉʳ janvier 2026, que les véhicules les plus « verts ». C’est-à-dire ceux affichant une vignette Crit’Air 1, à circuler dans les grandes agglomérations.

Ainsi, seuls les véhicules suivants se disent concernés. Les hybrides rechargeables, les véhicules fonctionnant au gaz, les voitures essence Euro 5 et 6, mises en circulation après le 1ᵉʳ janvier 2011.

Cette décision s’inscrit dans une volonté de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxyde d’azote (NOx), responsables de la pollution de l’air. Cette mesure vise aussi à diminuer le nombre de véhicules dans les centres-villes.