Certains métiers vont faire l’objet d’une augmentation de salaire significative en 2018.
La France enregistre actuellement une embellie dans le secteur du travail, puisqu’au second trimestre, le chômage a diminué de 0,1 point.
Une baisse timide, mais significative, car l’Apec prévoit 215 000 recrutements cette année dans l’emploi des cadres, et 237 000 en 2019.
Des prévisions optimistes que confirme le cabinet de recrutement spécialisé, Robert Half. Il estime d’ailleurs que les métiers liés au numérique enregistreront une hausse des salaires en 2018.
Pourquoi particulièrement le numérique ?
Parce que malgré la multiplication des offres d’emploi dans le secteur, les DRH peinent à trouver des personnes ultra compétentes pour les postes clés. Cela rend le processus d’embauche plus complexe.
Quels sont les métiers du numérique concernés par cette hausse des salaires ?
Les postes faisant l’objet d’une hausse de salaire en 2018 sont :
« Chef Digital Officer », ou responsable de la politique numérique de l’entreprise. Son salaire devrait augmenter de 10%.
« Head Social Media », ou responsable des réseaux sociaux. Fort d’une expérience de 3 à 5 ans, ses revenus pourraient majorer de 17%.
« Data Scientist ou spécialiste du traitement et de l’analyse des données. Il pourrait se voir gratifier d’une revalorisation de 22%
« Manager SEO », considéré comme la fonction la plus rémunératrice. En effet, avec 4 à 10 ans d’expérience, cet expert en référencement d’une entreprise sur le web verrait sa rémunération grimper de 27%.
Cette augmentation concernent d’autres professions, comme les fonctions de direction financières, avec une rallonge de 5%.
Toutefois, aucun changement à l’horizon pour les salaires dans les secteurs comme le juridique, la fiscalité ou les ressources humaines. D’autres profils comme assistant commercial pourraient même voir leur valeur régresser.
Le retour des primes
Autre bonne nouvelles pour les salariés, les primes devraient faire leur retour. En effet, selon le cabinet :
« Les primes sont devenues un critère de choix pour de nombreux candidats passifs ou en recherche (…) 47 % des directeurs et managers que nous avons récemment interrogés ont confirmé que le manque de reconnaissance impacte négativement la motivation« .
Néanmoins, une augmentation de salaire ou une prime ne sont pas des conditions importantes chez les Millénials, c’est à-dire les 18-34 ans, pour se motiver. Ils priorisent davantage des « perspectives de carrières » qu’à un travail bien rémunéré.