Une entreprise collecte des données sur les profils publics LinkedIn, afin de d’indentifier les personnes qui ont l’intention de quitter leur emploi.
Pour beaucoup de gens, LinkedIn est l’une des plateformes les plus intéressantes pour promouvoir leurs compétences et trouver un emploi.
En effet, le site Web vous met en relation avec des contacts utiles, en créant même un réseau dans votre secteur d’activité.
Vous êtes régulièrement encouragé à mettre à jour votre profil, avec les derniers changements dans votre vie professionnelle.
La société de recrutement HiQ Labs analyse les profils publics sur LinkedIn d’après Quartz, afin de recueillir des informations sur ses utilisateurs. Elles leur permettent d’informer leurs clients sur les employés qui chercheraient à partir.
Un procédé qui n’est pas du goût de LinkedIn
Selon LinkedIn, HiQ labs exploite la bonne foi de ses membres : « Si les membres de LinkedIn savaient que HiQ accédait et recueillait leurs données dans ce but, beaucoup ne mettraient pas à jour leurs profils« .
Pour la plateforme, il s’agit donc d’une violation des lois anti-piratage. Elle a même interdit cette société d’accéder au site via son adresse IP.
La société de recrutement a jugé cette mesure disproportionnée, arguant qu’elle agissait conformément à la loi. Elle a, de ce fait, saisi un juge fédéral, afin de statuer si elle était en violation des lois anti-piratage.
LinkedIn est actuellement détenue par Microsoft, et compte 500 millions d’utilisateurs dans le monde. Seulement 175 000 de ces profils publics sont accessibles à tous.