Choisir une bonne mutuelle est compliqué et cela le sera encore plus à l'avenir, puisque les cotisations mensuelles vont augmenter en 2025.
Les mutuelles sont nombreuses et permettent aux Français une sécurité pour se faire rembourser divers soins. Cependant, en 2025, leur montant va augmenter.
Tout savoir sur les mutuelles en France
En France, près de la moitié des assurés choisissent une mutuelle, gratuite ou payante. Elle offre ainsi un niveau de garanties standardisé.
Mais, avant de souscrire à une mutuelle, il se veut essentiel d’évaluer vos besoins en matière de santé. Cela implique de considérer les types de soins médicaux dont vous pourriez avoir besoin, comme les consultations, les médicaments réguliers.
Ainsi que les soins dentaires ou optiques. Cette évaluation vous permettra de définir les couvertures qui vous sont donc indispensables.
Avec de nombreuses compagnies d’assurance santé en France, vous pouvez comparer les options en ligne. Via des comparateurs d’assurance santé ou en contactant directement les assureurs.
Une fois votre recherche effectuée, vous pourrez choisir la mutuelle adaptée à vos besoins et à votre budget. Pour souscrire à une mutuelle, il vous faudra remplir un formulaire, généralement disponible en ligne ou en agence.
Vous devrez également fournir des informations médicales, telles que votre état de santé et vos antécédents. Après acceptation de votre demande, vous devrez payer des cotisations, mensuelles ou annuelles, pour conserver votre couverture.
Des tarifs en hausse en France
Avoir une mutuelle en France est essentiel pour couvrir les frais de santé non remboursés par la Sécurité sociale. Comme les soins dentaires, optiques, dentaires, ou les frais d’hospitalisation.
Avant de souscrire, il se veut ainsi recommandé de lire attentivement les clauses du contrat. Notamment dans le cadre d’une mutuelle d’entreprise, en posant des questions à un référent pour bien comprendre les conditions.
En 2023, les tarifs des mutuelles ont augmenté en raison de l’inflation. Ce qui a rendu difficile pour de nombreux Français de maintenir un équilibre financier.
D’après des informations des Echos et du Parisien, les cotisations de la Mutualité française ont progressé, exerçant une pression supplémentaire sur les assurés. En moyenne, les cotisations santé ont augmenté de 4,1 % en 2023.
En 2023, le plafond de revenus pour bénéficier gratuitement de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) a aussi été relevé. Pour en bénéficier, le revenu annuel d’une personne seule ne doit pas dépasser 10 166 euros, contre 9 719 euros précédemment.
Depuis la crise du Covid-19, les dépenses de santé en France ont fortement augmenté. Avant la pandémie, les cotisations de ces assurances se situaient en moyenne entre 2,5 % et 5 %, selon Addactis.
Les mutuelles augmentent leur tarif en 2025
Cependant, depuis cette période, les augmentations sont ainsi devenues bien plus marquées. En 2024, les prix ont grimpé de 8 à 12,5 % pour les contrats collectifs (souscrits par les employeurs pour leurs salariés) et de 9 à 11 % pour les contrats individuels.
C’est ce qui ressort d’une étude menée par le cabinet spécialisé Addactis. Les projections pour 2025 montrent que les mutuelles continueront d’augmenter.
Une hausse des tarifs plus modérée en 2025 Addactis prévoit une hausse des tarifs de 5,5 à 9,5 % pour les contrats collectifs. Et de 4,5 à 8,5 % pour les contrats individuels (notamment ceux des retraités).
Ces estimations se voient donc basées sur une enquête menée auprès d’une vingtaine d’institutions de prévoyance, mutuelles et assureurs. Le cabinet Fact and Figures anticipe également une augmentation des tarifs des complémentaires santé individuelle.
Les prévisions pour l’année prochaine semblent indiquer une hausse légèrement moins importante. Une complémentaire santé a pour objectif de compléter les remboursements de la Sécurité sociale pour les dépenses liées aux maladies, accidents et maternité.
En 2025, pour bénéficier de cette couverture avec sa mutuelle, il faudra payer un peu plus. Toutefois, il se veut important de rappeler que souscrire à une complémentaire santé reste facultatif.