La NASA est catégorique concernant ce sujet précis. La Chine pourrait facilement provoquer un ralentissement de la rotation terrestre.
En 2024, la NASA a réalisé des avancées significatives dans l’exploration spatiale et la compréhension de l’univers. Et l’année 2025 n’est pas en reste, puisque les scientifiques ont fait une découverte stupéfiante.
2024, une année de découverte pour la NASA
L’une des découvertes majeures de la NASA concerne la détection de vapeur d’eau sur l’exoplanète GJ 9827d. Elle a été rendue possible grâce au télescope spatial Hubble.
Cette observation suggère ainsi la présence potentielle d’une atmosphère, ouvrant des perspectives sur l’habitabilité de cette planète. Par ailleurs, la mission OSIRIS-REx a rapporté des échantillons de l’astéroïde Bennu.
Elle a révélé des chondrules aux compositions inédites, ce qui a enrichi notre compréhension des matériaux lors de la formation du système solaire. Le télescope James Webb a fourni des images remettant en question les théories sur la formation planétaire.
Il a ainsi observé des disques de matière autour d’étoiles anciennes. Il a même suggéré que la formation de planètes massives pourrait se produire sur des périodes plus longues que précédemment estimé.
En outre, la NASA a donc redécouvert Camp Century. Une base militaire américaine abandonnée depuis 1967, enfouie sous 30 mètres de glace au Groenland.
Ce site offre une opportunité unique d’étudier les effets du changement climatique sur les structures humaines en milieu polaire. Et ces découvertes illustrent l’engagement continu de la NASA à explorer l’univers.
Une nouvelle découverte édifiants
Le barrage des Trois-Gorges en Chine est une prouesse d’ingénierie moderne. Mais son influence sur la planète pourrait être plus marquée qu’on ne l’imaginait.
D’après la NASA, son remplissage aurait un effet surprenant : il ralentirait légèrement la rotation de la Terre. Si cette idée peut sembler étonnante, elle repose sur des principes physiques solides et des études scientifiques rigoureuses.
Situé sur le fleuve Yangzi Jiang, dans la province du Hubei, le barrage des Trois-Gorges se définit comme étant la plus grande centrale hydroélectrique au monde. Sa construction, achevée en 2012 après 18 ans de travaux, a permis de créer un réservoir gigantesque.
Mesurant 2 335 mètres de long et 185 mètres de haut, il peut retenir jusqu’à 40 kilomètres cubes d’eau, soit 40 000 milliards de litres. C’est cette immense masse d’eau déplacée qui, selon la NASA, pourrait modifier la rotation de la Terre.
L’impact du barrage sur la rotation terrestre a été mis en évidence dans une publication de la NASA datant de 2005. À l’époque, les chercheurs étudiaient les effets du séisme et du tsunami de 2004 dans l’océan Indien sur la rotation de la planète.
Ils avaient donc constaté que la redistribution des masses terrestres due au déplacement des plaques tectoniques avait modifié le moment d’inertie de la Terre. Un paramètre qui décrit la résistance d’un corps aux variations de sa rotation.
Un exemple illustratif est celui du patineur artistique : lorsqu’il rapproche ses bras de son corps, il tourne plus vite. Et, à l’inverse, en les écartant, sa rotation ralentit.
NASA : un ralentissement de la rotation de la Terre découvert
De la même manière, tout changement dans la répartition des masses sur Terre peut influencer sa vitesse de rotation. Selon la NASA, le séisme de 2004 avait raccourci la durée d’une journée de 2,68 microsecondes.
Par analogie, le remplissage du barrage des Trois-Gorges pourrait produire un effet inverse. En déplaçant une quantité considérable d’eau, il allongerait légèrement la durée d’un jour de 0,06 microseconde et ferait dériver le pôle terrestre d’environ 2 centimètres.
Si ces variations sont infinitésimales, elles illustrent l’impact des activités humaines sur la planète. D’ailleurs, d’autres phénomènes, comme la fonte des glaces polaires ou la montée du niveau des océans liée au dérèglement climatique, influencent la rotation terrestre.
En redistribuant la masse de la Terre, ces processus naturels contribuent à ralentir la vitesse de rotation de notre planète. Ce ralentissement existait bien avant la construction du barrage. À cause de l’attraction gravitationnelle de la Lune et d’autres facteurs naturels.