Si vous consommez du Coca-Cola goût cerise, attention. Plusieurs canettes présentent un danger pour l'homme et doivent être rapportées.
Bien que son goût soit inimitable, le Coca-Cola est au cœur de nombreuses polémiques. Il arrive d’ailleurs que certaines fois, les canettes représentent un danger.
Coca-Cola, des canettes et un goût inimitables
Les polémiques qui entourent Coca-Cola sont nombreuses. En tant que leader mondial des boissons sucrées, les canettes ont fait l’objet de critiques pour contribuer à l’augmentation de l’obésité dans de nombreux pays.
En effet, les produits contiennent souvent des quantités élevées de sucre. Elles se disent ainsi associées à des risques accrus de maladies telles que le diabète de type 2.
L’entreprise a fait l’objet d’accusations de cibler les enfants et les adolescents dans ses campagnes publicitaires. Car elle promeut des boissons sucrées qui peuvent donc contribuer à des habitudes alimentaires peu saines dès le jeune âge.
L’entreprise Coca-Cola a été critiqué pour ses pratiques de gestion de l’eau dans divers pays. L’entreprise a été accusée d’épuiser les ressources locales tout en embouteillant de grandes quantités d’eau pour ses produits, parfois dans des régions confrontées à des pénuries d’eau.
Des groupes communautaires ont protesté contre les effets environnementaux des installations de Coca-Cola. Elles allèguent une pollution locale et des dommages écologiques.
À plusieurs reprises, des scandales ont éclaté lorsque des canettes de Coca-Cola ont fait l’objet de contaminations. Ce qui a parfois, entraîné des crises de santé publique et des rappels massifs de produits.
De nombreuses dérives
La façon dont Coca-Cola a répondu à ces incidents a souvent fait l’objet de critiques. Certains accusent le géant de manquer de transparence et de réactivité dans la gestion des crises.
D’ailleurs, la marque Coca-Cola a fait l’objet d’une implication dans des activités de lobbying pour influencer les politiques publiques concernant la régulation des boissons sucrées. Face aux critiques, la marque a lancé diverses initiatives de responsabilité sociale.
Notamment des programmes de réduction de l’empreinte carbone, des engagements en matière de recyclage des canettes. Et des efforts pour améliorer la transparence dans sa chaîne d’approvisionnement.
Dernièrement, les canettes de Coca-Cola sont donc dans le viseur. Plusieurs lots seraient contaminés et il si vous les possédez, il faut absolument les rapporter en magasin.
Des canettes de Coca-Cola Cherry vendues en France font actuellement l’objet d’un rappel. C’est ce qui ressort d’une alerte publiée le vendredi 28 juin par le site gouvernemental Rappel Conso.
Des canettes de Coca-Cola contaminées
Le produit se veut distribué par les magasins B & M à travers tout le pays. Le site Rappel Conso précise donc que le revêtement intérieur de la canette est en résine phénoxy, produite à partir de Bisphénol A.
En 2012, l’Agence de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) avait déjà averti sur les risques potentiels de cette substance pour les femmes enceintes. Notamment celles travaillant en caisse et étant en contact avec ce produit.
L’ANSES soulignait que toute exposition par voie alimentaire, respiratoire ou cutanée comportait un risque pour le développement de l’enfant à naître. Pour faciliter l’identification du produit concerné, le site Rappel Conso fait des précisions.
L’alerte concerne les canettes de 33 cl issues du lot N°08/02/2025 L09B. Jusqu’au 27 août, les consommateurs se voient invités à retourner les canettes achetées en magasin pour obtenir un remboursement.
Il se veut donc également recommandé de ne pas consommer le produit concerné. En janvier, quinze grands acteurs de l’agroalimentaire, dont Bonduelle, D’Aucy et Unilever, ont donc fait l’objet de sanction par l’Autorité de la Concurrence.
Ces derniers ont fait l’objet d’une entente entre 2010 et 2015 sur la non-communication de la présence. Ou de l’absence de bisphénol A dans leurs conserves et canettes et elles avaient payé une amende totale de 19,5 millions d’euros.