Ne poussez plus mémé dans les orties, droguez-la à la chicorée !

Le travail d’aide ménagère est d’autant plus difficile si la personne pour laquelle on travaille veille au bon déroulement du ménage. Une solution pour tous ces travailleurs oppressés par leurs patrons de 90 ans… droguez-les !

A Bordeaux, une aide-ménagère a bien compris le principe. Pour se débarrasser habilement de la grand-mère pour laquelle elle travaillait, elle a eu l’astucieuse idée de mélanger sa chicorée à des sédatifs. Alors certes, mamie n’avait pas perdu son sens de la déduction et trouvait bien un goût étrange à son petit café du matin mais bon…

Sur plusieurs mois ce sont pourtant de nombreux sédatifs très puissants qui ont été consommés par cette nonagénaire jusqu’à ce que cette dernière se rebelle et alerte sa famille l’été dernier. Finalement, elle s’est également rendu au poste de police qui a découvert des traces de la substance utilisée.

En poussant les recherches, des ordonnances de Tercian – ledit sédatif – ont été retrouvées au nom de la personne âgée, pourtant le médecin de famille affirme ne pas être à l’origine des prescriptions… Normal, l’aide ménagère les a rédigé, pour sa propre consommation affirme-t-elle. Raison pour laquelle des traces du produit ont été retrouvées jusque dans les cheveux de son employeuse. Une question se pose d’ailleurs à ce sujet… est-ce que mamie se lavait les cheveux dans sa chicorée du matin ou est-ce que l’aide ménagère pensait que le sédatif fonctionnait comme de l’engrais, un peu sur le crâne tout les matins et mamie retournera au lit ?

Et si la bonne foi de cette chère employée peut toujours être contestée dans cette affaire, qu’en sera-t-il pour les autres suspicions de la police, à savoir des vols de chèques et utilisation de cartes bleues d’autres personnes… Résultat prochainement, devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux. Mais tout laisse à penser que si condamnation il y a, cette mamie aussi, fera la danse de la joie !