La question de la drogue et de la pénalisation de l’usage de cette dernière est un débat infini. Si certains pays ont déjà adopté cette posture, d’autres restent campés sur leur position. Pourtant, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) serait d’accord pour prôner la dépénalisation de stupéfiants pour un usage et une consommation personnelle.
Mais ce document aurait pu être caché au monde entier et réduit au silence. En effet, ce dernier aurait dû être présenté dimanche 18 octobre lors d’une conférence sur les méfaits de la drogue qui se tenait à Kuala Lumpur. Or, rien de tout ça.
Le milliardaire Richard Branson a donc pris les choses en main et a divulgué ce document directement sur son blog. Cet homme qui est un fervent défenseur pour une réforme sur la drogue a voulu ainsi informer tout le monde de la nature de ce document.
Ce dernier, intitulé « Briefing paper : Dépénalisation de l’usage et de la possession de drogues pour la consommation personnelle », a été rédigé par le Docteur Monica Beg. Elle dirige le département SIDA à l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime à Vienne en Autriche.
Dans ce document, on peut ainsi apprendre que les actions entreprises pour interdire la consommation de drogues ont eu des conséquences sur la santé mais également sur les discriminations et les emprisonnements.
Au lieu de pénaliser, les actions en faveur de seringues stérilisées, de thérapies de substitution ou un traitement contre les overdoses semble être plus judicieuse selon l’auteure.
Une dépénalisation de la drogue pourrait donc limiter le risque sanitaire et également augmenter les revenus pour les états comme c’est le cas par exemple en Californie depuis la dépénalisation du cannabis.