107 médias de 76 pays différents ont eu accès à une gigantesque masse d’informations pour lever le voile sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux.
Coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ces 370 journalistes de rédactions du monde entier ont recensés 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015.
Cet avocat créait depuis 2000 une moyenne de 9.000 sociétés offshore par an, avec un pic en 2005 avec plus de 13.000 sociétés ou fondations !
La plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias
Par comparaison avec les précédentes fuites, cela représente huit fois l’OffshoreLeaks de 2013 et 1.500 fois plus vaste que WikiLeaks en 2010.
La différences du volume de données entre #PanamaPapers et les précédentes fuites
Ces « Panama papers » dévoilent les noms e milliers de personnes, dont de nombreuses célébrités, hommes politiques, sportifs, qui ont réalisé des montages offshore et sont désormais sous le coup de sanctions internationales puisqu’elles voulaient dissimuler leurs actifs.
Qui sont les personnalités citées dans ces papiers panaméens
12 chefs d’Etat et de gouvernement, dont six en activité (le premier ministre islandais, le roi d’Arabie saoudite et le président ukrainien…) plus 61 personnalités proches de ces dirigeants mondiaux (Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi du Maroc Mohammed VI, Sergueï Roldouquine, ami de Vladimir Poutine, Rami Makhlouf qui est le cousin de Bachar Al-Assad).
Parmi les sportifs, les noms de Lionel Messi, Michel Platini (quelques mois après sa nomination à l’UEFA)
Egalement plusieurs sociétés, la société d’événementiel GL Events, les pétroliers Maurel & Prom et Geopetrol, et le promoteur de centres commerciaux Aisys.
On compte également 511 banques qui ont traité avec Mossack Fonseca (UBS, HSBC, Société générale, Deutsche Bank…)