Panneaux solaires : ce que les vendeurs ne vous disent jamais alors que c'est super important

Les panneaux solaires sont une aubaine pour faire des économies sur l'année. Mais, il y a une chose que les vendeurs ne vous disent pas.

Les panneaux solaires séduisent de plus en plus de foyers français, attirés par la promesse d’économies sur la facture d’électricité et par l’envie de contribuer à la transition énergétique. Mais, il y a une chose que les vendeurs ne vous disent pas.

Panneaux solaires : de plus en plus de Français y font appel

Pour beaucoup, les panneaux solaires représentent aussi un pas vers une plus grande autonomie énergétique. Avec la possibilité de revendre le surplus de production.

Mais qu’en est-il réellement de leur efficacité ? Aujourd’hui, plusieurs technologies coexistent, offrant des niveaux de performance et de rentabilité variables.

Parmi elles, les panneaux solaires « plug and play » tirent leur épingle du jeu grâce à leur simplicité. Ces stations solaires, à poser soi-même sur une toiture ou une terrasse, se branchent directement sur une prise électrique et produisent immédiatement de l’électricité.

Fournis en kit, ils incluent un ou plusieurs panneaux, un micro-onduleur, des câbles et des supports de fixation. Plusieurs entreprises se sont lancées sur ce créneau.

La start-up française Beem propose par exemple des kits solaires clés en main. Son modèle 300W, vendu 499 euros. Elle promet jusqu’à 80 euros d’économies par an.

Le kit 420W, à 699 euros, peut quant à lui permettre de réduire sa facture d’environ 150 euros chaque année. Beem propose aussi une station solaire à 629 euros, connectable à d’autres pour augmenter les gains.

De nombreux acteurs se partagent le marché

Autre acteur du secteur : Sunology, avec une solution plug and play à 699 euros. Cette dernière pourrait générer jusqu’à 1 736 euros d’économies sur dix ans.

Sunity de son côté commercialise un kit de 425W à 669 euros, estimant une économie annuelle allant jusqu’à 170 euros. Si les promesses affichées sont alléchantes, il convient de les nuancer.

Comme le souligne le Journal du Geek, les économies réelles dépendent fortement de l’ensoleillement et de la région d’installation. Néanmoins, la qualité de ces équipements est saluée, et leur potentiel économique reste réel sur le long terme.

Par ailleurs, l’avenir pourrait se jouer au-delà du photovoltaïque traditionnel. Avec l’arrivée de panneaux « vivants » intégrant des bactéries photosynthétiques, une innovation qui pourrait bouleverser le secteur.

Face à la hausse des prix de l’énergie et à la nécessité de réduire l’empreinte carbone de tout un chacun, de nombreux foyers se tournent vers les panneaux solaires. Mais derrière les discours séduisants des commerciaux se cachent plusieurs réalités qu’il vaut mieux connaître.

En effet, installer des panneaux photovoltaïques représente un coût important, souvent sous-estimé. Une installation complète peut rapidement atteindre plusieurs milliers d’euros.

Panneaux solaires : ce que les vendeurs ne vous disent pas

Les aides publiques comme la prime à l’autoconsommation ou les subventions locales existent. Mais elles ne couvrent qu’une partie des dépenses.

Les commerciaux avancent souvent un retour sur investissement rapide. Pourtant, dans la réalité, l’amortissement s’étale généralement sur 10 à 15 ans, selon votre consommation, votre localisation et la qualité du matériel.

Les économies sur la facture d’électricité peuvent être importantes, mais elles dépendent d’un équilibre fragile entre production et consommation. Sans batterie de stockage, l’électricité produite en votre absence est perdue ou revendue à EDF à des tarifs en baisse.

Contrairement à ce que laissent entendre certains vendeurs, la production solaire n’est ni linéaire ni garantie. Elle varie fortement selon la saison, la météo, et s’interrompt totalement la nuit.

En hiver, quand les besoins en chauffage augmentent, la production chute. Pour pallier cette intermittence, il faut rester connecté au réseau ou investir dans des batteries et ces équipements, chers et à la durée de vie limitée, sont rarement inclus dans les estimations.

De plus, après 20 ans, vos panneaux produiront nettement moins qu’au début. Même si l’entretien reste limité, un nettoyage régulier est indispensable pour garantir un rendement optimal, notamment en cas de pollution, poussière ou feuilles mortes.

Il faut donc plusieurs années d’utilisation avant de compenser cette dette carbone. Autre point sensible, l’origine des panneaux, souvent importés de Chine, où les normes sociales et environnementales sont loin des standards européens.