Le Parlement Européen va donner des droits et des devoirs aux robots

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans notre quotidien.  Les législateurs aiment bien s’immiscer dans notre vie. En conséquence, le Parlement Européen a décidé que les robots auraient des droits. 

Selon toute vraisemblance, d’ici 2025, ce seront des robots qui effectueront le quart des tâches automatisables.

Les robots ont prouvé leur valeur. L’un a battu le champion du jeu de go, deux ont réussi à communiquer entre eux, un dernier a créé son propre morceau de musique.

Un développement tel qui fait crier à Stephen Hawking que « L’intelligence artificielle pourrait mettre fin à l’humanité ». Les législateurs de leur côté, y voient les bases d’un nouveau Droit.

Votée le 16 février, la responsabilité des robots va conduire les eurodéputés à créer un statut spécifique aux machines dotées d’intelligence artificielle.

Les droits et devoirs des robots selon le Parlement Européen

En tant qu’objet, les constructeurs de robots sont tenus à une obligation de garantie. Par ailleurs, avec l’intelligence artificielle, ils peuvent prendre des décisions. Ils sont donc potentiellement responsables des dommages qu’ils pourraient créer.

Mais le soucis premier des législateurs semble être le respect de la dignité humaine. Autrement dit, ils condamnent d’avance les machines d’I Robot. L’utilisation des robots doit garantir la dignité humaine et ne pas mettre en péril la vie privée et la sécurité des citoyens.

En revanche, pour l’instant, il a été refusé de taxer les propriétaires de robots. Une mesure qui avait été proposée dans le but d’assurer les droits des salariés et des ouvriers peu qualifiés. Ces derniers risquent en effet d’être rapidement remplacés par des robots.

Quoi qu’il en soit, quand bien même ces mesures seraient votées, il faudrait qu’elles poursuivent le schéma classique. Elles devraient donc être acceptées par la Commission Européenne.

Notons toutefois que rien ne semble prévu pour éviter les viols de robots.  Les relations sexuelles avec ces machines sont pourtant prévues possibles dès cette année.