Le permis de conduire est le même pour tous. Cependant, les jeunes conducteurs doivent se plier à des règles un peu plus strictes.
Avoir son permis de conduire est un droit français. Mais, lorsque vous êtes un jeune conducteur, il y a certaines règles qu’il faut à tout prix respecter.
Le permis de conduire chez les jeunes
En France, se dit considéré comme jeune conducteur toute personne ayant obtenu son permis de conduire depuis moins de trois ans. Ou deux ans en cas de conduite accompagnée.
Ce statut s’applique également aux conducteurs n’ayant jamais été assurés en nom propre ou comme conducteur secondaire. Mais aussi à ceux n’ayant pas été assurés pendant plus de trois ans.
Tous se voient donc soumis à une période probatoire de trois ans. Les jeunes conducteurs se disent soumis à des limitations de vitesse spécifiques en raison de leur inexpérience.
Sur autoroute, la vitesse se voit donc limitée à 110 km/h au lieu de 130 km/h. Sur une route à deux chaussées séparées par un terre-plein central, ils doivent donc rouler à 100 km/h au lieu de 110 km/h.
Et sur une route à double sens sans séparateur central, la limitation de vitesse sera de 80 km/h. En agglomération, comme pour les autres, ils doivent donc rouler à 50 km/h.
Concernant la limite d’Alcoolémie, pour les jeunes détenteurs du permis de conduire, la limite d’alcoolémie est de 0,2 g/L de sang. Ce qui équivaut pratiquement à une tolérance zéro.
Des règles à respecter
Le seuil étant dépassé après un seul verre. Pour les conducteurs expérimentés, la limite se veut de 0,5 g/L de sang (0,25 mg/L d’air expiré).
En France, il n’y a pas de limitation légale concernant la puissance des véhicules pour les jeunes conducteurs. Cependant, les véhicules de plus de 6 ou 7 chevaux fiscaux entraînent une majoration de la cotisation d’assurance.
En effet, une voiture de 4 ou 5 CV se veut ainsi souvent recommandée pour des raisons de sécurité et de coût d’assurance. D’ailleurs, les jeunes conducteurs doivent apposer un disque A à l’arrière de leur véhicule pendant la période probatoire.
Et ce, y compris lorsqu’ils conduisent un véhicule emprunté ou loué. Le non-respect de cette obligation est passible d’une amende forfaitaire de 35 euros.
La période probatoire dure trois ans sans infraction, après quoi le permis passe de 6 à 12 points. Pour ceux ayant suivi la conduite accompagnée, la période se voit réduite à deux ans sans infraction, gagnant ainsi trois points par an.
De même, les jeunes conducteurs doivent souscrire à une assurance responsabilité civile, également appelée « assurance au tiers ». En fonction de la valeur du véhicule, des garanties supplémentaires peuvent être souscrites.
Le permis de conduire est le même pour tous
La garantie du conducteur, bien que non obligatoire, se veut fortement conseillée pour couvrir les blessures subies. En cas d’accident responsable.
En cas d’accident, un jeune conducteur impliqué dans un accident voit son bonus/malus impacté. Avec une hausse de tarif de 25 % (ou 12,5 % en cas de torts partagés).
En cas d’infraction, il supportera donc les amendes et les pertes de points correspondantes. En cas de perte importante de points, un stage de récupération de points sera obligatoire.
Enfin, un accident grave peut donc entraîner la suspension ou l’annulation du permis. Ces règles visent à assurer la sécurité des jeunes conducteurs et des autres usagers de la route.
Et ce, tout en les incitant à acquérir de l’expérience dans des conditions encadrées. Vous l’aurez compris, le permis de conduire est donc le même pour tous, mais les jeunes conducteurs ont des contraintes supplémentaires pendant leur période probatoire.