Permis de conduire: triste nouvelle ces infractions vont désormais vous coûter plus cher

Le permis de conduire évolue constamment. D'ailleurs, attention à ces infractions, qui vont vous coûter plus cher à l'avenir.

Les nombreuses infractions au permis de conduire peuvent vous coûter cher. D’ailleurs, certaines d’entre elles se durcissent et cela risque de ne pas vous faire plaisir.

Le permis de conduire évolue en 2024

En France, est considéré comme jeune conducteur toute personne ayant obtenu son permis de conduire depuis moins de trois ans. Ou deux ans en cas de conduite accompagnée.

Ce statut s’applique également aux conducteurs n’ayant jamais été assurés en leur propre nom ou comme conducteur secondaire. Ainsi qu’à ceux n’ayant pas été assurés pendant plus de trois ans.

Tous ces conducteurs se voient donc soumis à une période probatoire de trois ans. Durant laquelle ils doivent respecter des limitations de vitesse spécifiques en raison de leur manque d’expérience.

Sur autoroute, la vitesse est limitée à 110 km/h au lieu de 130 km/h. Sur une route à deux chaussées séparées par un terre-plein central, la limite est de 100 km/h au lieu de 110 km/h. Enfin, sur une route à double sens sans séparateur central, la limitation est de 80 km/h.

En agglomération, la vitesse maximale autorisée reste de 50 km/h, comme pour les autres conducteurs. Concernant l’alcoolémie, la limite se voit fixée à 0,2 g/L de sang pour les jeunes détenteurs du permis, ce qui équivaut presque à une tolérance zéro.

Un seul verre peut suffire à dépasser cette limite. Pour les conducteurs expérimentés, la limite se veut de 0,5 g/L de sang (0,25 mg/L d’air expiré).

Des règles à respecter

En France, il n’existe ainsi pas de restriction légale sur la puissance des véhicules pour les jeunes conducteurs. Toutefois, les véhicules de plus de 6 ou 7 chevaux fiscaux entraînent une majoration de la cotisation d’assurance.

C’est pourquoi une voiture de 4 ou 5 CV se voit donc souvent recommandée pour des raisons de sécurité et de coût d’assurance. Par ailleurs, les jeunes conducteurs doivent apposer un disque A à l’arrière de leur véhicule pendant la période probatoire.

Et ce, même s’ils conduisent un véhicule emprunté ou loué. Le non-respect de cette obligation entraîne une amende forfaitaire de 35 euros.

La période probatoire dure trois ans sans infraction, après quoi le permis de conduire passe de 6 à 12 points. Pour ceux ayant suivi la conduite accompagnée, la période se veut réduite à deux ans sans infraction, avec un gain de trois points par an.

Les infractions au code de la route se voient régulièrement révisées par le gouvernement. Si certaines sanctions se voient durcies pour décourager les comportements dangereux, il y a parfois des bonnes nouvelles pour les conducteurs.

Par exemple, en décembre 2023, les excès de vitesse de moins de 5 km/h ne se verraient plus sanctionnés par un retrait de point. Un nouveau décret, publié au début de l’été, cible des infractions spécifiques qui se verront désormais plus sévèrement punies.

Des infractions au permis de conduire qui coûte cher

Les rodéos urbains, qui se voient multipliés ces six dernières années, se voient particulièrement visés. En 2021, près de mille personnes avaient fait l’objet d’un placement en garde à vue pour ces comportements dangereux.

Ces infractions entraînent la perte de deux points sur le permis, l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Et peuvent aller jusqu’à une suspension de permis de trois ans.

Des sanctions similaires s’appliquent aux conducteurs qui franchissent illégalement des passages à niveau. Avec la possibilité d’immobilisation de leur véhicule.

Le décret stipule également que tout contrevenant sous le coup d’une interdiction de circuler verra son véhicule systématiquement immobilisé et envoyé à la fourrière. Cependant, ce décret ne se limite pas à des durcissements.

Une liste d’infractions de 5ᵉ classe au permis de conduire, parmi les plus graves, verra ses sanctions allégées. Jusqu’à présent, ces infractions pouvaient entraîner une convocation au tribunal et une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

Les contrevenants pourront régler une amende forfaitaire minorée de 150 euros au permis de conduire, s’ils la paient immédiatement. Parmi ces infractions figurent la détention d’appareils capables de détecter les radars, l’utilisation d’un appareil doté d’un écran s’il ne constitue pas une aide à la conduite.

Ou encore la circulation sur la voie publique avec un véhicule non homologué comme un cyclomoteur ou un quadricycle. Enfin, d’autres modifications se voient introduites, comme l’autorisation pour les infirmiers de réaliser des prélèvements sanguins lors de contrôles.