Avec la concurrence rude sur le marché de l’emploi qu’il devient difficile de décrocher un emploi. À moins d’avoir un CV parfait bien sûr. Fort heureusement, ils ont trouvé la solution : bidonner son CV.
Une pratique très courante et appréciée par les Français, depuis les simples citoyens aux grandes personnalités. Zoom sur les plus courants mais aussi les pires de ces mensonges dans les CV.
Les mensonges les plus fréquents des candidats
Les recruteurs recherchent des profils expérimentés et immédiatement opérationnels. Et ça, les candidats l’ont bien compris. C’est pour cela qu’ils enjolivent leur CV d’expériences. Environ 55% des candidats ont ajouté des années de plus à leurs postes pour séduire les employeurs.
Viennent ensuite les informations concernant le cursus suivi et les diplômes obtenus. Pas moins de 52% des candidats disent avoir suivi un parcours dans un tel ou tel établissement sans y être passé.
Comme avoir des compétences techniques est une condition essentielle pour décrocher un poste, 40% des gens inventent des savoir-faire correspondant au poste auquel ils ont postulé.
Maitriser les langues étrangères fait aussi partie des qualités requises et très recherchées pour une poste quelconque. Conséquence, les recruteurs font face à des CV de candidats plurilingues !
Évidemment, inventer des responsabilités et missions ne pourrait qu’embellir le CV.
Ce qui est étonnant par contre, c’est que très peu de candidats, moins de 17%, osent mentir sur leur ancien salaire.
Les pires mensonges sur les CV
Il n’est pas toujours facile d’accepter son échec, surtout pour les personnalités. C’est le cas pour l’ancien président Sarkozy. Il prétendait avoir achevé avec succès ses études en Sciences Politiques au sein de l’IEP au terme duquel il a obtenu son DEA. Alors que ce n’est pas le cas.
Selon les informations publiées sur Atlantico, l’ancien ministre de l’intérieur Bruno Le Roux a prétendu être un ancien étudiant de HEC et l’ESSEC. Il a en fait étudié à Paris-X et a certainement assisté à des cours au sein de ces établissements.
Le directeur de l’École Centrale de Lyon Jacques Labeyrie aurait aussi menti sur son parcours. Afin d’embellir son CV, il a prétendu être un normalien et agrégé en mathématiques. 10 mois après avoir pris ses fonctions, il a démissionné pour soi-disant des raisons personnelles. Mais en vérité, son masque était tombé.
Si un lauréat était proposé aux gonfleurs de CV, il reviendrait certainement à Philippe Gaillard, un ancien directeur de l’aéroport international de Limoges. Pour arriver à ce poste, il a dû falsifier un diplôme d’ingénieur, qui n’a été découvert qu’une année plus tard.